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La phase de mobilité en Espagne du projet «Jeunes générations en tant qu’agents du changement» de migration circulaire entre le Maroc et l’Espagne démarre pour 100 jeunes licenciés marocains qui vont suivre des études de Master en Espagne sur des sujets prioritaires pour le développement socio-économique du Maroc au cours de l’année 2019-2020.
Le projet, coordonné par le Service espagnol pour l’internationalisation de l’éducation (SEPIE), établit une structure de migration légale avec le Maroc, articulée en trois phases principales : Pré-sortie, Mobilité en Espagne et Réintégration après le master avec implantation de projets entrepreneuriaux au retour au Maroc.
«Nous avons reçu plus de 1.000 candidatures des étudiants pour ce projet, parmi lesquels environ 200 sont passés par la phase de présélection et 100 candidats ont été présentés aux universités espagnoles. La sélection a été faite sur la base des notes obtenues lors de la formation universitaire, mais aussi par rapport au projet de développement entrepreneurial que les étudiants nous ont présenté», explique Dr Anass Bennani, directeur de la Coopération et du partenariat au ministère de l’Éducation nationale de la formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour sa part, le Sous-secrétaire du ministère espagnol des Sciences, de l’innovation et des universités, Pablo Martín, a souligné que «ce projet illustre l’excellence de la coopération académique maroco-espagnole. Les universités espagnoles comptent actuellement plus de 100.000 étudiants marocains et le Maroc compte le réseau le plus fort d’établissements d’enseignement espagnols à l’étranger. Nous voulons renforcer cette coopération pour aller plus loin et ce projet constitue l’expression de cette volonté».
Après cinq mois d’activité, la phase de pré-sortie du projet a pris fin avec la sélection de 20 secteurs prioritaires pour le développement économique du Maroc sur lesquels les étudiants vont travailler au sein des universités espagnoles, tels que le Big Data, les mathématiques, la biotechnologie, l’éducation, l’économie sociale et solidaire, ou encore les énergies renouvelables. Initié en mai 2019 comme un projet pilote de migration légale de «l’Instrument d’association pour la mobilité» de la Commission européenne, géré par le Centre international pour le développement de politiques migratoires, le projet est mené en collaboration avec le ministère du Travail, migrations et sécurité sociale, le Bureau international pour les migrations de l’ONU, le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, le ministère du Travail et de l’insertion professionnelle et le ministère de l´Éducation nationale de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
