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Le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, s’est peut-être enlevé une grosse épine du pied. Au terme d’une rencontre au sommet à Abidjan, qui a réuni le patron du football continental au Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ce dernier a donné son feu vert pour que le pays des éléphants accueille l’édition 2023 de la Coupe d’Afrique des nations, au lieu de celle de 2021, cédée au Cameroun. «Le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris acte de la décision de la CAF qui vient d’être présentée par le président de la CAF, a déclaré Danho Paulin, le ministre des Sports. Le Président a tenu à exprimer sa solidarité avec l’ensemble des sportifs africains et surtout du Cameroun pour les investissements importants réalisés.»
Les Comores ne décolèrent pas
De son côté, la CAF précise que lors de la réunion, «Ahmad Ahmad a usé de cette rencontre pour expliquer au premier citoyen ivoirien les avantages pour la Côte d'Ivoire d'organiser la CAN 2023.» Des explications et des propositions «acceptées» par le Président Ouattara qui a «demandé à son ministre du Sport de les épouser.»
Tout est bien qui finit bien pour la CAF ? Pas si vite. La Fédération comorienne de football a officiellement saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), mardi, pour demander la disqualification du Cameroun. Un tweet du manager général de la sélection des Comores, Ben Amir Saadi, indique que la FCF (Fédération comorienne de football) entend faire valoir le règlement de la CAF qui prévoit une suspension de deux éditions de la sélection du pays auquel a été retirée l’organisation.
