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La Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo réitèrent leur soutien au plan l’autonomie proposé par le Maroc

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La Côte d’Ivoire a affirmé, lors de la réunion du Comité des 24 des Nations unies qui se tient à New York, que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est «une voie pragmatique, réaliste et idéale» pour résoudre définitivement la question du Sahara marocain. «La paix et la stabilité dans la région ainsi que le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb sont tributaires du règlement définitif de la question du Sahara. C’est pourquoi ma délégation invite les différentes parties prenantes à adopter des mesures pragmatiques afin de parvenir à des éléments de convergence pour une sortie de crise durable», a souligné le représentant de la Côte d’Ivoire à cette réunion. «À cet égard, l’initiative d’autonomie élargie proposée par le Maroc, jugée crédible par les Nations unies, apparaît à mon pays comme une voie pragmatique, réaliste et idéale susceptible de mener à une solution pérenne au différend autour du Sahara», a dit le diplomate ivoirien.
La Guinée a réitéré de son côté, lors de cette réunion du Comité des 24, son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie «pour son réalisme, sa crédibilité, et comme cadre de compromis» pour une résolution définitive de la question du Sahara marocain. «La République de Guinée exprime son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour son réalisme, sa crédibilité, et comme cadre de compromis au différend du Sahara», a déclaré le représentant de ce pays à la réunion du C24. Il a également souligné que la Guinée salue les importantes réformes institutionnelles et économiques engagées par le Royaume, «qui s’inscrivent dans la droite ligne de son initiative d’autonomie issue d’une large consultation nationale et locale». Parmi ces réformes, a-t-il poursuivi, «nous pouvons citer, dans le domaine des droits de l’Homme, la consolidation du rôle du Conseil national des droits de l’Homme et de ses commissions régionales à Laâyoune et Dakhla, ainsi que la coopération avec le Conseil des droits de l’Homme relevée dans la résolution 2468 du Conseil de sécurité». Le diplomate guinéen a également salué «l’élection de natifs et de représentants de la région du Sahara à l’issue d’élections communales et législatives démocratiques, libres et transparentes au Sahara en 2015 et 2016». Pour sa part, le Togo a réaffirmé, lors de la même réunion, sa position favorable à l’initiative d’autonomie au Sahara, y voyant «une démarche constructive nécessaire» pour le règlement définitif de ce différend. «Le Togo considère toujours l’initiative du Maroc de 2007 d’accorder une large autonomie à la région du Sahara comme une démarche constructive nécessaire à la résolution de cette question», a déclaré le représentant de ce pays ouest-africain à la réunion de cet organe subsidiaire de l’Assemblée générale de l’ONU. Il a encouragé les autres parties à l’accueillir dans «un esprit constructif» afin de régler cette question. Le diplomate togolais a également assuré que son pays «soutient le processus politique en cours mené sous les auspices des Nations unies qui a pour finalité de parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara». Il a en outre salué «la pleine coopération» du Royaume du Maroc avec les instances multilatérales en vue de la résolution de ce conflit, soulignant que «les autorités marocaines ont toujours fait preuve de collaboration pour faciliter la rencontre entre l’Envoyé spécial du Secrétaire général et les représentants du Sahara».

Le diplomate a également souligné les efforts du Maroc visant le développement de la région du Sahara, notamment les projets socio-économiques et d’infrastructures, ainsi que dans le domaine des droits de l’Homme. Pour le représentant du Togo, l’évocation du conflit du Sahara rappelle automatiquement le sort des populations dans les camps de Tindouf, qui «ne semble guère s’améliorer», ce qui reste «une source de préoccupation majeure». À cet égard, «mon pays en appelle à l’enregistrement de ces populations conformément au droit international, aux demandes du Haut Commissariat pour les réfugiés, et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2011 et aux recommandations du Secrétaire général de l’ONU dans son rapport sur la situation au Sahara», a-t-il conclu. 

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