Connexion
«Atlantic Free Zone Investment Association» (AFZIA) organise, du 4 au 10 décembre, à Kénitra, le premier Salon de l’emploi dédié aux métiers de l’industrie automobile. Cette opération inédite est portée par les industriels de la zone franche de Kénitra pour la promotion de l’emploi de haut niveau en partenariat avec l’ensemble des parties prenantes. Une cinquantaine de grandes entreprises, dont 25 multinationales, ont pris part à ce salon en vue de recruter près d’un millier de candidats.
Lors de la cérémonie officielle inaugurale, Moulay Hafid El Alamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique a révélé, dans une déclaration à la presse, que la zone franche emploie actuellement près de 44.000 personnes et qu’elle a des besoins additionnels en termes des ressources humaines. «Ce salon constitue une plateforme de rencontres entre les employeurs et les chercheurs d’emploi, que nous saluons et que nous accompagnons, tout en espérant que cette expérience sera dupliquée par d’autres secteurs industriels et dans d’autres régions du Maroc», a-t-il souligné.
En effet, le Salon de l’emploi constitue une belle opportunité de rencontres entre les candidats à la recherche d’emploi (ingénieurs, techniciens, cadres, managers, etc.) et les entreprises, le tout dans un espace d’échanges constructifs. Une passerelle qui rapproche le milieu des entreprises aux universités, des écoles et des instituts de formation. Une cinquantaine d’exposants, dont 25 multinationales de renom, et de donneurs d’ordres participent au Salon de l’emploi.
La cérémonie d’ouverture, qui s’est illustrée par la présence du gouverneur de la province de Kénitra, Fouad M’hamdi, ainsi que de personnalités et de dirigeants de grands groupes de renommée internationale, a été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’AFZIA et l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra. Des séminaires et des ateliers sont au programme pour présenter le potentiel de la zone franche et les perspectives de développement. Ils portent sur une série de thématiques d’actualité, telles que l’adéquation formation-emploi dans l’industrie automobile et les métiers d’avenir du premier secteur exportateur du Maroc. Selon les responsables du comité organisateur, le Salon constitue désormais un rendez-vous incontournable inscrit dans l’agenda des décideurs et des industriels. L’enjeu, confirment-ils, est de favoriser la création d’emplois hautement qualifiés pour accélérer la montée en compétences et la création de valeur ajoutée.
À noter, en outre, qu’un millier de postes seront pourvus, principalement pour des cadres supérieurs, des ingénieurs et des techniciens de haut niveau. Une initiative dont les retombées sont multiples en termes de transfert de savoir-faire sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Le challenge est de taille, d’autant plus que la zone franche de Kénitra a démarré avec un record d’intégration locale (un taux de 60%). À terme, l’objectif est de dépasser le taux de 80%. Une performance historique, précise-t-on, pour le «Sourcing local et le made in Morocco». Faut-il rappeler que l’industrie automobile figure parmi les métiers mondiaux qui ont connu une croissance exponentielle portée par le Plan d’accélération industrielle (PAI) ? Une stratégie publique volontariste qui a permis la création de plus de 90.000 emplois supplémentaires et un chiffre d’affaires à l’export qui dépasse les 80 milliards de DH. Rien qu’au niveau de la zone franche de Kénitra, les derniers chiffres font état d’un écosystème de plus de 30.000 salariés. À l’échelle du chef-lieu de la région du Gharb, AFZ et environs, le nombre d’emplois actuels dans le secteur automobile s’élève à 47.000 postes.
