La saison scolaire 2019-2020 s’annonce exceptionnelle, au niveau de la province de Kénitra, avec l’entrée en vigueur de la loi-cadre n° 51.17 relative au système de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique. En vue d’informer l’opinion publique sur les mesures prises et les efforts déployés pour garantir les conditions optimales d’une année scolaire sous le signe de la réussite, Mohamed Oudada, directeur provincial du ministère de l’Éducation nationale, a récemment tenu une conférence de presse avec les représentants des médias locaux et nationaux.
Concernant les programmes de l’appui social au profit des ménages pauvres et démunis, le soutien scolaire et la lutte contre la déperdition, le responsable provincial a indiqué que près de 6.450 élèves bénéficieront des services du transport scolaire où l’INDH joue un grand rôle. Il a également rappelé que 160.831 élèves ont bénéficié de l’Initiative Royale «Un million de cartables» et que 65.234 familles démunies vont bénéficier du programme d’appui social «Tayssir».
Le directeur provincial du ministère de l’Éducation nationale a mis l’accent sur les efforts consentis pour la consolidation de l’enseignement préscolaire – considéré comme l’un des grands chantiers de la réforme scolaire et éducative –, que se soit au niveau des infrastructures ou de la qualité de l’enseignement et de la formation des éducateurs. À signaler que le nombre des élèves inscrits au préscolaire est passé de 3.375 lors de la saison 2018-2019 à 5.096 pour la saison 2019-2020, soit une augmentation de 50,99%. «Actuellement, souligne le directeur provincial, un chantier de création de 98 classes a été entamé au niveau de la province au titre de l’année budgétaire 2019 et ce chiffre sera doublé à partir de l’année 2020.» Afin d’améliorer la qualité de l’enseignement préscolaire et d’y mettre de l’ordre, des kits pédagogiques, contenant un ensemble de guides, seront remis aux éducateurs et aux éducatrices.
À souligner, par ailleurs, que ce point de presse a été l’occasion pour les représentants de la presse d’ouvrir un débat avec le directeur provincial de l’Éducation nationale sur des sujets qui préoccupent les citoyens, notamment les frais de scolarité et d’assurance au niveau de l’enseignement privé, dont les tarifs varient d’une école à une autre, le phénomène de l’absentéisme des enseignants pour des raisons multiples, ainsi que le décrochage scolaire, notamment au niveau du monde rural, dont l’une des raisons principales est le manque d’infrastructures adéquates, telles que les sanitaires ou les structures d’accueil, sans oublier la question du transport scolaire.