Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Économie

Le crédit bancaire maintient la cadence

Le financement de l’économie par voie bancaire entame le deuxième semestre sur un rythme de progression honorable. Il s’est, en effet, accru de 5,1%, avec un encours de 894,048 milliards de DH à fin juillet dernier, soit le même rythme observé au terme du premier semestre 2019.

Le crédit bancaire maintient la cadence
Le ralentissement des crédits immobiliers s’accentue à 3% à fin juillet dernier.

Le crédit bancaire conserve son relatif dynamisme. Le financement de l’économie par voie bancaire a, en effet, poursuivi son évolution sur le même rythme observé au premier semestre de l’année en cours, soit 5,1%, avec un encours de 894,048 milliards de DH. C’est ce qui ressort des derniers chiffres publiés par Bank 
Al Maghrib (BAM). Rappelons qu’à fin juillet 2018, le rythme de progression du crédit bancaire était à peine de 2%. À rappeler aussi que le Haut Commissariat au Plan table sur un accroissement des crédits bancaires de près de 3,8% pour toute l’année 2019. Leur composante relative aux prêts au secteur non financier devra croitre, quant à elle, de 3,5% en 2019, avant de s’accélérer à 4,3% en 2020, selon la banque centrale.
La bonne tenue du crédit bancaire enregistré au terme des sept premiers mois de cette année est due en premier lieu aux créances diverses sur la clientèle qui maintiennent une évolution à deux chiffres (10,2%), avec un encours de 132,71 milliards. 
À noter que ces créances sont composées principalement des prêts octroyés à la clientèle financière et non financière dans le cadre d’une opération financière et des créances acquises par affacturage.
Cette croissance de l’octroi du crédit est également attribuée, mais dans une moindre mesure, aux comptes débiteurs et crédits de trésorerie qui se sont appréciés de 7,9% avec un encours de 186,82 milliards. Concernant les autres segments, les chiffres de la banque centrale font état d’une relative amélioration du rythme de progression des crédits à la consommation (4,7% à 56,08 milliards), de la poursuite d’une croissance molle des crédits à l’équipement (2,2% à 177,39 milliards) et une accentuation du ralentissement des crédits immobiliers (3% à 273,45 milliards). Le manque de dynamisme de ce dernier segment est dû à une méforme des crédits aux promoteurs immobiliers qui font du surplace par rapport à la même période de l’année dernière avec un encours de 59,36 milliards. Et ce, au moment où les crédits à l’habitat se sont améliorés de 4,5% à 211,66 milliards. Cet encours inclut le financement participatif à l’habitat qui a atteint 6,38 milliards à fin juillet dernier.
En ce qui concerne les créances en souffrance, elles ont connu une croissance de 4,3% au cours des sept premiers mois de 2019, s’élevant à 67,55 milliards. 

Lisez nos e-Papers