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La croissance économique nationale se situerait à 2,6% au 4e trimestre. Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), la valeur ajoutée agricole baisserait de 2,5%, privant la croissance économique globale de 0,3 point. Une hausse de 3,2% est cependant attendue pour la valeur ajoutée non agricole. Le secteur secondaire croitrait, lui, de 3% sur un an, le tertiaire de 3,2%. Quant à la demande mondiale adressée au Maroc, elle poursuivrait son ralentissement au 4e trimestre, enregistrant, en variation annuelle, une hausse de 1,3%.
Pour le 3e trimestre, le PIB aurait progressé de 2,4% (après 2,5% en avril-juin et 2,8% en janvier-mars). Et pour cause, une légère décélération des activités hors agriculture. Leur rythme serait passé de 3,3% sur un an à 3,1%. «La valeur ajoutée agricole aurait, pour sa part, poursuivi sa tendance baissière pour le 3e trimestre successif, avec un repli de 2,6%», précise le HCP. Décélération également de la demande mondiale adressée au Maroc (+1,6% contre +4,9% un an auparavant).
De son côté, la consommation finale des ménages en volume se serait raffermie de 3,5%. Les crédits à la consommation ont augmenté de 4,8% et les transferts MRE de 3,1%. La consommation des administrations publiques se serait, pour sa part, appréciée de 2,8%. La formation brute de capital (FBC) aurait marqué une hausse de 2,6%. Sa contribution au PIB s’élèverait à +0,9 point. La valeur ajoutée agricole se serait contractée de 2,6%, au 3e trimestre, en variation annuelle. Toutefois, et contrairement aux deux trimestres précédents, la baisse du volume de la production agricole se serait accompagnée d’un retournement à la hausse des prix des cultures dans un contexte de raffermissement de la demande locale. «Dans l’ensemble, la valeur ajoutée hors agriculture se serait accrue de 3,1%», souligne le HCP. Celle de l’agriculture de 2,6%.
