Connexion
Mounir Jaaouani va-t-il survivre à cette humiliation ? Après la claque reçue à domicile face au Raja (3-7), l’avenir de l’entraîneur de la Renaissance de Berkane est au centre des débats. Les supporters du club, via les réseaux sociaux, n’épargnent ni les joueurs ni l’entraîneur. Ils les accusent d’avoir gâché la qualification du club en quart de finale de la Coupe de la Coupe de la CAF. Ce torrent de colère finira-t-il par emporter sur son passage le coach Jaaouani ou bénéficiera-t-il d’une seconde chance ? Certes, cette défaite n’enlève rien à sa qualité, mais son ampleur risque de ne pas plaire aux dirigeants du club de l’Oriental puisque c’est une défaite historique de l’équipe (3-7), qui a pourtant mené 2-1 à la pause. C’est un scénario que l’on n’aurait absolument pas imaginé. La Renaissance de Berkane donnaît l’impression en première mi-temps de dominer les débats face à un Raja fébrile comme à son habitude en défense. La donne a complètement changé en seconde mi-temps avec une formation de Berkane complètement à la rue, notamment sur le plan défensif.
Le changement opéré par Jaaouani, qui a fait sortir Dayo, reste incompréhensible, à moins que ce dernier ait été blessé. Un choix qui a été fatal à son équipe puisqu’à partir de là, le Raja a récité son football en marquant pratiquement à chaque attaque. Zakaria Hadraf, auteur d’un triplé, Mouhcine Iajour, auteur d’un doublé, Badr Banoun et Omar Boutayeb, auteurs d’un but chacun, ont offert ce large succès au Raja pourtant en manque d’efficacité ces dernières semaines. Baker El Hilali, Laba Kodjo et Mohamed Ben Abdellah ont scoré pour la Renaissance de Berkane. Cette démonstration de force permet au Raja de se hisser à la troisième place avec 31 points, alors que Berkane stagne à la neuvième place avec 27 points. Il sera difficile pour la RS Berkane de se remettre de cette humiliation sur son terrain. Il y a encore quelques jours, cette même formation avait battu le Raja en Coupe de la CAF (4-2), mais elle a aussi fait match nul avec le même Raja dans la même compétition grâce à la complicité de l’arbitre camerounais. Ce dernier a été suspendu pour une année par la CAF.
