Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Sports

Déjà dix entraîneurs limogés !

Avec le départ de Youssef Fertoute, limogé par la Renaissance de Zemamra, ce sont dix entraîneurs qui ont été remerciés avant le premier tiers du championnat. La valse des techniciens est donc bien amorcée et tout porte à croire que le rythme risque de s’accélérer.

Déjà dix entraîneurs limogés !

Deux semaines après sa dernière rencontre officielle et une défaite face au voisin jdidi, la Renaissance de Zemamra s’est séparée de son entraîneur, Youssef Fertoute. Si les raisons avancées sont le manque de bons résultats, on parle d’une ingérence des dirigeants du club dans les choix du technicien. Un classique de la Botola qui n’en est pas à son premier épisode, ni au dernier. Fertoute est donc le dixième entraîneur à être délogé du banc de touche. Il est relevé par son adjoint Mohamed Bourgi, lequel avait conduit le navire de la RCAZ jusqu’à l’ascension au terme de la saison passée.
Avant Fertoute, les clubs de la Botola avaient déjà sacrifié neuf entraîneurs. Et les formations du bas du tableau sont logiquement les plus touchées. Pour alléger la pression du public, les dirigeants n’hésitent pas à sacrifier le technicien pour s’offrir quelques semaines de répit. C’est le cas notamment du Raja de Béni Mellal, qui a remercié Mourad Falah, il y a quelques semaines. Faut-il rappeler que l’ancien latéral avait vu des vertes et des pas mûres lors du parcours du RBM en D2 la saison passée.

Du quatuor du bas du tableau, seul le Youssoufia de Berrechid a maintenu sa confiance à Saïd Seddiki, malgré un début de saison catastrophique. L’Olympique de Khouirbga s’est séparé de Rachid Taoussi, pourtant en plein milieu d’un projet «à moyen et long terme». Arrivé en mars dernier, Hassan Benabicha n’a duré en tout et pour tout que 7 mois à la tête du staff technique du Rapide Oued Zem. Même les équipes jouant habituellement les premiers rôles n’offrent aucune stabilité aux techniciens. Au Raja, Patrice Carteron a été remercié alors que les résultats sportifs étaient en sa faveur. Ce n’était pas le cas pour Nabil Neghiz à l’Ittihad de Tanger, empêtré dans les mauvaises performances en début de saison. Quelques semaines plus tard, c’est tout le bureau dirigeant tangérois qui avait démissionné, prouvant que le malaise ne venait pas seulement du terrain. Un match, la finale de Coupe du Trône en l’occurrence, a eu raison de Miguel Angel Gamondi au Hassania Agadir. Pourtant, le club soussi a atteint le quart de finale d’une compétition internationale pour la première fois de son histoire sous la houlette de l’Argentin.
Rappelons que trois entraîneurs ont été remerciés avant même le début du championnat. Tarek Sektioui a été débarqué du Moghreb de Tétouan en pleine préparation estivale. Être finaliste de la Coupe de la Confédération n’a pas plaidé en faveur de Mounir Jaâouani, limogé après une défaite en Coupe du Trône face au Chabab de Khénifra. Alors que Hicham Dmii avait quitté l’Olympic Safi en raison de son désaccord sur la campagne de recrutement. 

Lisez nos e-Papers