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Les expériences du Delivery Unit (DU) du Maroc et du bureau du Plan Sénégal (BOS-PSE) ont été partagées au siège de la Banque africaine de développement (BAD), lundi dernier à Abidjan. «Les DU sont, pour la Banque africaine de développement, des alliés naturels pour la mise en œuvre de sa vision stratégique et l’exécution des projets prioritaires dans les pays membres régionaux. Le Delivery Unit est un concept complexe qui exige une approche minutieuse. Nous sommes ravis de pouvoir bénéficier de la riche expérience du Sénégal et du Maroc que nous pouvons mettre au profit d’autres pays. Nous allons poursuivre notre appui dans ce domaine», a déclaré le vice-président de la BAD, Charles Boamah. Lancé en 2014, le PSE a pour ambition d’élever le Sénégal au rang de pays émergent à l’horizon 2035. «Nous savions que le plus important était de livrer les projets. Car si on ne livre pas, il n’y aura ni création d’emplois, ni richesse. Et pour livrer, il faut mettre toute la chaîne sous tension», a soutenu le directeur général du BOS, Ousseyni Kane.
Selon son adjoint Babacar Gning, les résultats obtenus grâce à l’accompagnement de la Banque africaine de développement, notamment dans le secteur énergétique, sont encourageants. «En 2012, notre production énergétique était de 573 MW. En 2019, elle est de 1.130 MW, et nous visons 2 300 MW en 2023. Au niveau de l’énergie solaire, la capacité est passée de zéro à 144 MW. Nous devons être à 500 MW en 2023. Le délestage, qui totalisait 99 heures par an, est à moins de 20 heures cette année. Enfin, l’électrification en zones rurales a atteint le taux de 40% contre 24% en 2012». Dans l’agriculture, Gning souligne les performances record enregistrées et quelque 300.000 emplois créés : la production horticole a plus que doublé, celle des pommes de terre à presque décuplé, la production de riz est quant à elle passée de 400.000 à 1,2 million de tonnes.
