Démonstration de force de l’AS FAR face à l’Ittihad de Tanger

L’IRT continue de mouliner en vase clos, victime d’une crise de direction, assortie d’une crise de résultats. Il en a résulté une valse d’entraineurs qui a été sans impact probant pour le moment. Tous les espoirs étaient fondés sur Hicham Dmaï, fraîchement désigné, pour remettre l’équipe sur selle. Mais la raclée de samedi dernier a tempéré l’optimisme, le problème semblant beaucoup plus profond. La déroute a semé le doute chez l’entraîneur lui-même qui a imputé ce naufrage au manque de discipline tactique des joueurs et à l’absence de quelques éléments clés. Hicham Dmaï dit devoir compter sur «un sursaut d’orgueil» pour que ses poulains puissent faire mieux prochainement.
Les 15.000 fans de l’AS FAR ne pouvaient soupçonner une telle avalanche de buts, quand bien même ils avaient la certitude d’une bonne performance ce soir-là. Ils ont pris leur mal en patience durant le premier half qui fut une véritable cacophonie footballistique, avec trois occasions franches perdues. Il a fallu ainsi attendre la seconde mi-temps pour que la partie soit relativement animée, surtout après le but de Imad Rahouli qui a repris de la tête le ballon repoussé par le gardien El Majhed (56e).
Les militaires ont axé leurs infiltrations sur les flancs et finirent par obtenir un penalty suite à une faute sur Tongara, le virevoltant fer de lance. Abdelilah Amimi le transforma avec brio (61e), jeta ainsi le trouble chez les Tangérois, devenus de plus en plus brouillons et maladroits. Résultat, Joseph Gnadou triplera l’addition (67e) avant que Mohamed El Fakih n’enfonce le clou pour de bon, en convertissant le second penalty du match (75e), pour passer ensuite tout prêt du cinquième but. Piqués au vif, les Tangérois se portèrent résolument en attaque et parvinrent à sauver l‘honneur par El Gaadaoui, à dix minutes du coup de sifflet final.