Les États-Unis sont déterminés à œuvrer de concert avec le Maroc en vue de mettre pleinement à profit le potentiel de tous leurs citoyens afin d’assurer davantage de sécurité et de prospérité aux deux pays, a affirmé jeudi le département d’État à l’occasion de la visite du secrétaire d’État Michael Pompeo à Rabat. Dans un communiqué diffusé jeudi sous le titre : «Visite de M. Pompeo au Maroc : favoriser la coopération économique et sécuritaire», le département d’État est revenu sur le «partenariat fort» et les liens séculaires unissant les deux pays dans divers domaines et qui ont été consolidés davantage avec la conclusion en 2006 d’un accord de libre-échange et grâce au lancement d’un Dialogue stratégique en 2012. «Notre amitié a perduré. Ensemble, nous cherchons à libérer le potentiel de tous nos citoyens pour assurer davantage la prospérité et la sécurité de nos deux pays», indique le département d’État en rappelant que c’est en 1777 que le Royaume fut le premier pays à reconnaître au plan diplomatique les États-Unis d’Amérique. La même année, le Maroc a ouvert ses ports aux navires de la nouvelle République américaine, ce qui a permis aux États-Unis d’entreprendre des échanges commerciaux et de soutenir leur lutte pour la liberté, ajoute la même source. Actuellement, le Maroc est le seul pays d’Afrique à avoir conclu avec les États-Unis un accord de libre-échange. Depuis l’entrée en vigueur de ce pacte en 2006, les exportations marocaines aux États-Unis ont plus que doublé et la valeur des échanges bilatéraux a quintuplé, poursuit le département d’État américain. Les États-Unis et le Maroc entretiennent un important partenariat portant sur le développement économique, tel que mis en valeur lors de la récente visite au Maroc de la Conseillère spéciale du Président américain, Ivanka Trump, axé sur les efforts du Millennium Challenge Corporation et de l’USAID pour promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la croissance du pays, indique la même source. Le Maroc reste un partenaire sur de nombreuses questions de sécurité, souligne par ailleurs le communiqué qui met en avant la coopération militaire étroite entre les deux pays à travers des exercices conjoints et des programmes de formation. Sur le plan sécuritaire au niveau régional et international, Washington met ainsi en exergue l’apport clé du Maroc qui «joue un rôle de premier plan dans la sécurité en Afrique». Le département d’État rappelle que le Royaume fournit plus de 2.000 soldats aux opérations de maintien de la paix des Nations unies en République démocratique du Congo et en République centrafricaine et joue un rôle clé dans le renforcement des capacités de sécurité régionales.
Les 3 et 4 octobre, en partenariat avec les États-Unis, le Maroc a accueilli la première Conférence régionale sur la protection du patrimoine culturel des communautés religieuses, à l’appui de la Déclaration de Potomac et de la liberté de religion, rappelle-t-on. Le communiqué du département d’État a tenu à rappeler que le Maroc abrite le programme de Corps de la paix américain le plus ancien et le plus vaste de la région, avec plus de 5.000 volontaires au cours des 55 dernières années. Aujourd’hui, près de 200 volontaires du Corps de la paix s’emploient à renforcer les liens entre les deux pays, et favoriser avec les jeunes Marocains des programmes de formation et de promotion du volontariat. Et le département d’État de rappeler enfin que la Légation américaine à Tanger est la plus ancienne propriété diplomatique américaine au monde et le seul bâtiment situé en dehors des États-Unis au registre national des lieux historiques des États-Unis. En 2021, la Légation fêtera son 200e anniversaire en tant que propriété diplomatique américaine.