Le dépistage précoce de l’hépatite virale au centre d’une rencontre à Casablanca

Le dépistage précoce de l’hépatite virale, en tant qu’arme fatale pour briser la chaîne de transmission des hépatites, a été, jeudi à Casablanca, au centre d’une rencontre organisée à l’initiative de l’association «SOS hépatite Maroc». 
Initiée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites, célébrée le 28 juillet, cette rencontre avait pour objectif de sensibiliser la population à l’importance du diagnostic et d’encourager les citoyens à se faire dépister. Elle visait, en outre, à mieux faire connaître l’hépatite virale au public et aux médias, ainsi qu’à mettre en route l’éradication de l’hépatite virale d’ici 2030. 
«Cette épidémie à l’échelle planétaire, qui peut affecter des millions d’individus sans même qu’ils en soient conscients, constitue un danger de santé publique devant être diagnostiqué au stade préliminaire afin d’éviter les complications mortelles, d’où l’importance du dépistage précoce», a fait savoir, à cette occasion, le président de «SOS hépatite Maroc», le Pr Driss Jamil. Il a également souligné que le Maroc, à l’instar d’autres pays dans le monde, célèbre cette Journée qui offre une précieuse occasion pour sensibiliser le grand public aux dangers de cette maladie, qui touche entre 1,2 et 2,5% de Marocains, et aussi pour s’interroger sur les mesures d‘urgence à prendre afin de s’attaquer à cette épidémie. 
Placée sur le thème «Trouvons-les, sauvons des millions de vies», la Journée mondiale contre l’hépatite constitue, en effet, une opportunité pour faire l’état des lieux de cette maladie silencieuse, informer le public sur les avancées thérapeutiques en la matière qui ont rendu la guérison possible, développer le dépistage et amener les populations à prendre conscience de leur situation, a-t-il ajouté. 
Conscient de l’ampleur du problème lié à l’hépatite virale, a-t-il poursuivi, le Maroc a mis en place un Plan national de lutte contre cette épidémie permettant la prise en charge et le traitement à faible coût des personnes atteintes, avec l’objectif d’éradiquer l’épidémie de l’hépatite C d’ici 2030. 
Driss Jamil a, par la même occasion, rappelé les grands axes de ce Plan national reposant notamment sur le diagnostic de l’hépatite C, le traitement des patients atteints, la prévention contre la maladie, la gouvernance, le partenariat et la mise à disposition des informations stratégiques autour de cette épidémie.