Le désinvestissement, un catalyseur de la performance, selon E&Y

84% des entreprises dans le monde prévoient d’opérer un désinvestissement d'ici 2021, contre 43% il y a deux ans. C’est ce que révèle l’enquête annuelle du cabinet international E&Y, menée auprès de 900 dirigeants d’entreprises dans le monde. Selon l’étude, 81% des patrons interrogés affirment que la volonté de rationaliser leurs modèles opérationnels aura un impact sur les plans de désinvestissement. Quelque 70% d’entre eux s'attendent à des désinvestissements transformationnels à grande échelle, contre 50% en 2018. «Les entreprises désinvestissent pour obtenir un avantage concurrentiel, en particulier face à l'évolution de la technologie, aux changements du comportement de la clientèle et à la pression des actionnaires», indique l'étude baptisée Global Corporate Désinvestissement 2019.
Pour Paul Hammes, responsable des services consultatifs chez E&Y, les compagnies doivent trouver un équilibre entre la nécessité de réagir rapidement face au changement et le fait de prendre le temps nécessaire pour se préparer à des désinvestissements susceptibles de générer une performance plus solide à long terme. C’est un changement marqué par rapport aux deux dernières années, lorsque les désinvestissements n’étaient pas aussi largement perçus comme catalyseurs stratégiques comme c’est le cas aujourd’hui. De nombreuses entreprises répondent de manière appropriée aux nouvelles demandes des clients et à la concurrence croissante des technologies émergentes et de leurs concurrents intersectoriels. L’enquête indique par ailleurs que 70% des entreprises prévoient des désinvestissements transformationnels sur les 12 prochains mois.