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Casablanca accueillera, du 18 au 25 octobre, la deuxième édition de son Festival du film arabe. L’événement, organisé par l’association Imtidad pour la culture et le développement, se déroulera à l’hôtel Farah et accueillera des artistes marocains et étrangers. Outre les longs métrages, le festival invitera cette année son public à découvrir une série de courts métrages. «Une vingtaine de films entreront en compétition dans les deux catégories, officielle et panorama. Cette initiative vise à encourager et à dévoiler le talent des jeunes réalisateurs du monde arabe», indique un communiqué des organisateurs. Cette année le jury du festival, catégorie long métrage, sera présidé par le réalisateur marocain Mohamed Abderrahman Tazi. Il sera accompagné dans sa mission par le metteur en scène irakien Qacem Haoul, l’acteur égyptien Fathi Abdelwahab, le critique de cinéma koweïtien Abdul Sattar Naji et l’actrice tunisienne Souhir Ben Amara. Le jury du court métrage, qui se compose de l’actrice marocaine Jalila Talemsi et le journaliste syrien Houssam Eddine Nasr, sera présidé par le réalisateur soudanais Saïd Hamed. D’après les organisateurs, 198 films de 19 pays, réalisés en 2018 et 2019, ont postulé pour la deuxième édition à travers le site du Festival du film arabe de Casablanca. 11 longs métrages ont été choisis pour faire partie de la sélection officielle 2019. 19 réalisations concourent dans la catégorie court métrage, dont les réalisations marocaines «Ghost of Spacetime» de Karim Taj, «Pas maintenant» de Nada Charqaoui et «Les 400 pages» de Ghizlane Assif.
Sélection officielle des longs métrages
• «Catharsys ou les contes du Monde perdu d’Afina» de Yassine Marco Marroccu (Maroc).
• «Laaziza» de Mohcine Basri (Maroc).
• «Le droit chemin» de Okacha Touita (Algérie).
• «Le Pardon» de Najoua Limam Salama (Tunisie).
• «Un jour et une nuit» de Aymen Makram (Égypte).
• «Zayana» de Khalid Al Zadjali (Sultanat d’Oman).
• «L’Aveu» de Bassil Al Khatib (Syrie).
• «Yara» de Abbas Fadhel (Liban-Irak).
• «10 jours avant le mariage» de Amr Gamal (Yémen).
• «In paradox» de Hamad Al Sarraf (Koweït).
