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Le développement éthique du numérique notarial en débat à Marrakech

Entamés lundi dernier, les travaux du premier Congrès national des notaires se sont poursuivis, mardi, sur fond d’ateliers, de conférences et de débats. Les différentes rencontres ont suscité un engouement particulier de la part des congressistes, tant marocains qu’étrangers, notamment africains et européens.

Le développement éthique du numérique notarial en débat à Marrakech

Les ateliers ont tourné autour de diverses thématiques, dont la législation foncière, le droit des sociétés, la fiscalité immobilière ou encore les modes alternatifs de règlement des conflits, tandis que les keynotes étaient axés sur l’harmonisation du droit d’affaires en Afrique et sur la nouvelle vision de la fonction de notaire au Maroc. Cependant, le point d’orgue de cette deuxième journée aura été, sans nul doute, la première plénière de ce conclave, tenue sous le signe «Pour le développement éthique du numérique notarial au Maroc». Une question inéluctable vers laquelle se dirigent toutes sortes d’activités, au gré de la globalisation et de la digitalisation galopante que connaît le monde.
«À l’ère où le monde connaît des mutations profondes et où le numérique redistribue les cartes tous azimuts, le notariat marocain se doit de repenser les paradigmes qui l’orientent et les principes qui le guident afin de répondre au mieux aux nouvelles attentes des pouvoirs publics et de la société», notent les organisateurs, selon lesquels les nouvelles technologies, «ces nouveaux vecteurs de communication et d’information, redessinent les contours des transitions qui nous prennent de court, voire nous surprennent et nous interpellent».
Selon Ratiba Sekkat, première dame notaire au Maroc (1980), la profession notariale au Maroc en est à ses premiers balbutiements en termes de digitalisation de la profession (voir vidéo). «Nous sommes au tout début du virage de la numérisation. Évidemment, le Maroc connaît une transformation digitale de grande envergure et le notariat n’a d’autres choix que de suivre et se doit d’être à la page. Profession libérale séculaire, le notariat doit accompagner cette numérisation sans pour autant perdre de sa valeur», a-t-elle souligné. Ce mercredi, les notaires ont rendez-vous avec la deuxième plénière du Congrès, qui se tiendra sur le thème «La protection de l’investissement : regards croisés», mais aussi avec de nouveaux ateliers, avant de procéder à la clôture de cette première mouture. 

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