«Le développement du Go-to-Market reste notre principale priorité pour le marché local et l’export»

Le Matin-Éco : En quoi consiste la stratégie de développement du groupe Orbis et quels sont ses leviers de croissance ?

Mohamed El Hajjouji : Le groupe Orbis a défini et mis en œuvre des stratégies de développement ambitieuses et pragmatiques pour l’ensemble de ses domaines d’activités. Ces stratégies multi-sectorielles reposent sur une vision et un objectif communs : devenir un acteur important et de référence. Afin d’atteindre cet objectif stratégique, nous avons identifié plusieurs leviers : l’excellence opérationnelle, un très haut niveau de qualité de nos produits et prestations, le partenariat avec des acteurs de grande notoriété ayant un savoir-faire reconnu. Nous avons également placé le capital humain et son développement au cœur de notre vision.

Le groupe Orbis a été fondé en 2008. En une dizaine d’années, il est devenu un acteur multisectoriel majeur dans ses marchés. Comment évoluent aujourd’hui ses activités ?

Depuis la mise en œuvre de ses stratégies de développement, le groupe Orbis connait une forte croissance de ses activités. Cette croissance a été nourrie par un renforcement des activités existantes et le développement de nouvelles. Ces dernières années nous ont appris que le marché marocain regorge de potentialités et que le «Go-to-Market» reste un point clef et fondamental de toute réussite entrepreneuriale. Une grande partie de notre énergie devra sans aucun doute être consacrée à ce volet.

Vous entamez une nouvelle phase de développement en ouvrant votre capital à l’Arab Authority for Agricultural Investment and Development (AAAID). Quels sont les objectifs de ce partenariat et ses perspectives ?

Nous n’ouvrons pas le capital de la holding à AAAID, nous réalisons un partenariat stratégique pour le développement de nouvelles activités agro-industrielles. Ces activités représenteront une partie de nos activités agricoles futures et seront portées par plusieurs joint-ventures. Nous croyons profondément dans le développement par le partenariat avec des acteurs de référence, dans la mesure où nous arrivons à concrétiser de grandes ambitions en associant nos forces. Nous mettons tout en œuvre pour que ce partenariat avec AAAID soit le premier d’une longue liste. Nous avons plusieurs projets agro-industriels à l’étude.

Quelles sont vos priorités et vos ambitions sur le marché local et à l’export ?

Pour nos activités agricoles, le développement du «Go-to-Market» reste indéniablement notre principale priorité pour le marché local et l’export. L’objectif étant de capter un maximum de valeur ajoutée à travers une excellente intégration de la chaine de valeur et une présence de bout en bout.

D’autres projets phares à court terme ?

Nous travaillons actuellement au renforcement de notre Pôle Automobile. D’une part, en offrant une gamme complète de produits et services aux automobilistes marocains et d’autre part, en ouvrant de nouvelles concessions dans les principales villes marocaines. Concernant notre Pôle Immobilier, nous travaillons au lancement de nouveaux projets dans le Royaume. Ces projets s’inscrivent dans la nouvelle vision d’Orbis Real Estate : le positionnement de chaque unité dans le strict respect des normes architecturales, urbanistiques et environnementales, conformément aux meilleurs standards internationaux.

Qu’en est-il de votre engagement pour le développement durable à impact positif ?

Nous avons défini une politique RSE (Responsabilité sociale et environnementale) que nous mettons en œuvre au sein de notre Groupe. Cette politique est à la fois déployée au sein de nos activités actuelles, mais est également prise en considération pour tous nos projets de développement. Sa mise en œuvre passe par le développement d’écosystèmes dans les différentes régions du Royaume abritant nos activités, le développement des énergies renouvelables au sein de nos nouveaux projets, l’efficience énergétique, une fertilisation raisonnée de nos exploitations agricoles, une rationalisation de la consommation de l’eau, etc. 

Propos recueillis par Moncef Ben Hayoun