Le Digital-Offshoring , pilier de la formation professionnelle

Pour jouer pleinement son rôle en tant que levier essentiel pour le développement social et une meilleure insertion socio-économique des jeunes avec la promotion d’une compétitivité pérenne des entreprises, le secteur de la formation professionnelle vient de se doter de centres de nouvelle génération qui comprendront plateformes numériques, centres de langues, career centers, bibliothèques, médiathèques… Il s’agit des «Cités des métiers et des compétences» qui s’installeront dans toutes les régions du Royaume, appelées à être multisectorielles et multifonctionnelles pour accompagner, sans aucun doute, la croissance et le dynamisme que connait le marché du travail. Une démarche prometteuse surtout avec l’avènement du digital et de l’intelligence artificielle qui créent une transformation à grande vitesse révolutionnant entièrement le monde des affaires.
Signalons, dans ce cadre, la mise en place d’une offre de formation liée au Digital-Offshoring qui sera déployée dans les 12 régions du Royaume donnant l’opportunité aux jeunes d’avoir des qualifications nécessaires pour faire face à la transition vers une nouvelle carrière. Un secteur à fort potentiel qui contribue à la création de postes d’emploi. «Le secteur a créé entre 2014 et 2018, 69.900 emplois directs, se positionnant au troisième rang derrière l’automobile et le textile. Cependant, il est à noter qu’en termes de “contrats de performance”, de 2016 à 2018, le secteur a créé plus de 51.000 emplois, se plaçant ainsi au second rang des secteurs créateurs d’emplois», fait-on savoir lors d’une conférence organisée récemment par la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI). 
Pour ce qui est des centres se rapportant à l’intelligence artificielle, ils seront installés au sein des régions de Rabat-Salé-Kénitra et de Casablanca-Settat. 
Les Cités des métiers et des compétences sont conçues pour répondre à une forte demande des entreprises en personnel qualifié. 
L’ambition, selon Saïd Amzazi, ministre marocain de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, est de faire en sorte que ces structures puissent «incarner de véritables modèles d’efficience pour les dispositifs déjà existants, qui seront quant à eux appelés à être réhabilités et optimisés dans le cadre d’une mise à niveau globale de l’offre de formation proposée».