La saison des grandes chaleurs est synonyme d’incendies de forêt dont le départ se trouve facilité par certains comportements irresponsables des usagers, certaines pratiques agricoles comme l’apiculture, le pastoralisme ou encore la fabrication illégale du charbon. Pour prévenir le risque d’incendie, la Direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du Haut Atlas dit avoir «mis en œuvre de nouvelles pratiques pour conduire les opérations pour préserver la forêt des feux en se basant sur l’analyse systématique des enseignements des expériences cumulées, en phase avec les défis actuels», souligne un communiqué des Eaux et forêts.
À ces facteurs s’ajoute la strate herbacée sèche qui augmente le facteur de risque de départ de feu», prévient le communiqué. L’analyse de l’historique des incendies depuis 2010, poursuit la même source, fait ressortir une baisse de la superficie moyenne incendiée à partir de 2015 par rapport aux années précédentes. «En 2018, 3 départs de feu ont été enregistrés au niveau du territoire de la Direction régionale des eaux et forêts avec une superficie touchée par le feu ne dépassant pas les 13 hectares.
Pour mémoire, le Maroc s’est doté d’un centre national de gestion des risques climatiques forestiers qui a coûté 9 millions de dirhams. Ce centre, qui se trouve à Rabat, a été conçu pour renforcer le cadre institutionnel d’adaptation aux changements climatiques et a pour mission l’établissement, la supervision et le suivi à l’échelle nationale, des programmes de prévention contre les feux de forêts et les risques phytosanitaires.