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La Direction régionale des eaux et forêts appelle à la vigilance

À l’approche de la période de haut risque d’incendie de forêt, la Direction régionale des eaux et forêts du Haut Atlas a procédé à la vérification de l’état de fonctionnement de ses équipements et des infrastructures notamment les pistes forestières ouvertes sur plus de 228,68 km, les 30 points d’eau aménagés ainsi que les 21 postes de vigies.

La Direction régionale des eaux  et forêts appelle à la vigilance

La saison des grandes chaleurs est synonyme d’incendies de forêt dont le départ se trouve facilité par certains comportements irresponsables des usagers, certaines pratiques agricoles comme l’apiculture, le pastoralisme ou encore la fabrication illégale du charbon. Pour prévenir le risque d’incendie, la Direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du Haut Atlas dit avoir «mis en œuvre de nouvelles pratiques pour conduire les opérations pour préserver la forêt des feux en se basant sur l’analyse systématique des enseignements des expériences cumulées, en phase avec les défis actuels», souligne un communiqué des Eaux et forêts.
Selon ce dernier, la direction a procédé à la vérification de l’état de fonctionnement de ses équipements et des infrastructures notamment les pistes forestières ouvertes sur plus 228,68 kilomètres, les 30 points d’eau aménagés ainsi que les 21 postes de vigies. 
La Direction régionale rappelle que la région du Haut Atlas est réputée pour ses essences forestières nobles telles que le thuya et qui couvre une superficie de 134.140 hectares, le Cyprès (6.933 hectares), le genévrier (46.888 hectares), les différentes espèces de pin sur 8.200 hectares, ainsi que d’autres essences qui couvrent la région de Marrakech et de Chichaoua. «Ces peuplements résineux, vulnérables et qui font la spécificité de la zone, sont extrêmement inflammables en présence de facteurs déclenchants comme les hautes températures, la faible humidité atmosphérique, la sécheresse et les vents à fort pouvoir desséchant.

À ces facteurs s’ajoute la strate herbacée sèche qui augmente le facteur de risque de départ de feu», prévient le communiqué. L’analyse de l’historique des incendies depuis 2010, poursuit la même source, fait ressortir une baisse de la superficie moyenne incendiée à partir de 2015 par rapport aux années précédentes. «En 2018, 3 départs de feu ont été enregistrés au niveau du territoire de la Direction régionale des eaux et forêts avec une superficie touchée par le feu ne dépassant pas les 13 hectares.
 Pour mémoire, le Maroc s’est doté d’un centre national de gestion des risques climatiques forestiers qui a coûté 9 millions de dirhams. Ce centre, qui se trouve à Rabat, a été conçu pour renforcer le cadre institutionnel d’adaptation aux changements climatiques et a pour mission l’établissement, la supervision et le suivi à l’échelle nationale, des programmes de prévention contre les feux de forêts et les risques phytosanitaires. 

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