Les écosystèmes, un an après

Les opérateurs de la chimie-parachimie dresseront un bilan de la première année de mise en œuvre des écosystèmes du secteur et traceront les perspectives de cette mutation. La Fédération de la chimie et de la parachimie (FCP) fera, en effet, le point sur les réalisations des projets d’investissement engagés dans le secteur après une année de l’opérationnalisation des écosystèmes chimie et parachimie. Et ce, en marge de son Assemblée générale ordinaire, prévue le 16 de ce mois de juillet à Casablanca. Les responsables de cette fédération professionnelle et leurs partenaires mèneront également à cette occasion une action d’information autour des opportunités d’investissement offertes par le secteur et sur les outils de financement et de soutien aux écosystèmes. Seront également abordés les apports au secteur de Maroc PME, la Banque Centrale Populaire, la Caisse Centrale de Garantie et l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). 
Cette rencontre devra, d’ailleurs, donner lieu à la signature de deux conventions de partenariat respectivement avec l’INERIS et la BCP. Au menu de cette rencontre, figure aussi un sujet d’actualité brûlant qui n’est autre que la problématique des délais de paiement.
À rappeler que le secteur dispose actuellement de deux écosystèmes structurés dans les filières de la chimie verte et de la chimie organique. Ils devront contribuer d’ici 2020 à créer 12.430 nouveaux emplois directs et 20.570 indirects, générer un chiffre d’affaires additionnel de 14,6 milliards de DH, une valeur ajoutée additionnelle de 3,8 milliards et un CA à l’export additionnel de 9,8 milliards.