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Les enjeux de la participation des afro-députés marocains

Des afro-députés marocains prennent part, du 6 au 18 mai, aux travaux de la deuxième session ordinaire de la cinquième législature du Parlement panafricain. Le thème général qui sera débattu lors de cette session porte sur l’«Année des réfugiés, des rapatriés et personnes déplacées : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique». Les parlementaires marocains ont des propositions à introduire au projet de résolution y afférent.

Les enjeux de la participation des afro-députés marocains

Une délégation marocaine composée de cinq parlementaires s’est rendue en Afrique du Sud depuis samedi pour prendre part aux travaux de la deuxième session ordinaire de la cinquième législature du Parlement panafricain (PAP). Les travaux démarrent aujourd’hui, à Midrand, à proximité de Johannesburg, et se poursuivront jusqu’au 18 mai. Les cinq «afro-députés» auront une lourde responsabilité puisqu’ils devront rester sur le qui-vive afin de déjouer les tentatives du polisario qui ne rate aucune occasion pour passer des décisions hostiles au Maroc, soulignent des observateurs des questions et de la diplomatie parlementaire.
Cette session va se focaliser, entre autres, sur la paix et la sécurité sur le continent africain, le rapport sur l’apatridie et la citoyenneté et la loi type sur le maintien de l’ordre en Afrique. La séance plénière sera marquée par les débats sur le thème de l’Union africaine (UA) en 2019, intitulé «Année des réfugiés, des rapatriés et personnes déplacées : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique».
Un sujet qui est de grande importance pour les représentants marocains qui ont pris part, du 5 au 6 mars dernier, au siège du Parlement panafricain à Midrand, à l’atelier consacré au même thème de l’Union africaine pour l’année 2019 : «Année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées en Afrique : contribution du Parlement panafricain à la recherche de solutions durables aux déplacements forcés en Afrique». Lequel atelier visait à renforcer et consolider les efforts en faveur de la protection des réfugiés et à proposer des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique. À l’issue de cet atelier, un rapport a été élaboré et il sera présenté lors des travaux de cette deuxième session du Parlement panafricain.
Ainsi, dans le projet de résolution qui sera présenté à cette occasion, les «afro-députés» ont introduit, dans le projet de résolution, un paragraphe qui appelle le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à «procéder à l’enregistrement de tous les réfugiés en Afrique, conformément à la Convention de Genève de 1951 et son protocole de 1967».
Les cinq parlementaires marocains dont il s’agit sont Noureddine Kerbal, du groupe justice et développement à la Chambre des représentants, Meryem Ouhssata, du groupe authenticité et modernité à la Chambre des représentants, Mhammed Zekrani, du groupe rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants, Abdellatif Abdouh, du groupe istiqlalien pour l’unité et l’égalitarisme à la Chambre des conseillers, et Yehfadeh Ben Mbarek, du groupe haraki à la Chambre des conseillers. En ce qui concerne les travaux du PAP, ils se tiennent au moins lors de deux sessions ordinaires sur une période de douze mois. Une session du Parlement peut durer jusqu’à un mois. Le PAP peut également se réunir en session extraordinaire. Les commissions permanentes se réunissent deux fois par an (en mars et août) pour les réunions statutaires et peuvent se réunir plus souvent en session parlementaire ou pour des réunions non statutaires, le cas échéant. Les groupes se réunissent deux fois par an en session ordinaire à l’occasion des sessions parlementaires, selon le règlement intérieur. 

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