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Un événement qui dévoile une scène artistique de grande facture

Rabat, ville lumière et capitale de la culture, inaugure sa première Biennale d’art « Un instant avant le monde », dédiée majoritairement à la gente féminine. Plusieurs espaces accueillent ce grand projet artistique et culturel jusqu’au 18 décembre 2019.

Un événement qui dévoile une scène artistique de grande facture
Ph.Saouri

Tout ému et aussi fier de la concrétisation de cet événement, le président de la Fondation Nationale des Musées, Mehdi Qotbi, n’a pas manqué de saluer les efforts de tous les partenaires qui se sont mobilisés pour offrir une Biennale digne de la capitale de la Culture, Rabat. « C’est un honneur pour la Fondation de vivre ce beau moment. Car, avec cette Biennale, Rabat reçoit de très belles expositions étrangères et marocaines. C’est un projet dont nous avons tous rêvé en compagnie du Commissaire Abdelkader Damani qui a fait un excellent travail. Sans oublier l’exceptionnel dévouement de toute l’équipe du Musée Mohammed VI, à sa tête son directeur Abdelaziz Idrissi. Tous les partenaires de la culture y sont présents et ont montré que la culture est notre préoccupation à tous. C’est notre image et notre fierté », souligne Mehdi Qotbi lors de la conférence de presse qui a précédé le jour du vernissage. Toutefois, la réussite de cette Biennale s’est basée, en premier lieu, sur le choix des artistes qui se sont exprimés avec une liberté totale, sans aucune contrainte. Ce qui confirme le professionnalisme avec lequel ce projet a été mené, comme le précise le Secrétaire Général du ministère de la Culture et de la Communication (département de la Culture), Abdelilah Afifi qui a représenté le Ministre Mohamed El Aarej. « Inviter tous ces artistes d’ici et d’ailleurs montre que le Maroc s’est forgé une place de choix et a atteint une grande maturité dans ce domaine. Ces diverses expositions constituent un vrai brassage culturel et permettront aux visiteurs de mesurer les efforts consentis dans l’univers de l’art et de la culture, mettant en relief le rayonnement de la créativité au féminin à travers un voyage des plus exceptionnels ». De son côté, le directeur du Musée Mohammed VI a affirmé que « cette Biennale représente un vrai plus dans le paysage artistique marocain, et ce, grâce à la vision et l’expertise de Damani qui nous a accompagné pendant un an et demi pour sa concrétisation. D’autant plus que Rabat, avec cette Biennale, va gagner plusieurs espaces, comme celui du Fort Rottembourg qui sera inauguré à cette occasion. Il ne faut pas oublier que cette Biennale a permis de forger une belle équipe de jeunes qui pourra dorénavant organiser de grandes manifestations artistiques, de gagner des œuvres réalisées à cet effet, puis de redresser une cartographie culturelles de Rabat ».

En effet, en plus du Musée Mohammed VI, la Biennale de Rabat a investi d’autres espaces, notamment la Galerie du Crédit Agricole du Maroc, le Musée d’Histoire et des Civilisations, l’espace expressions CDG, la Villa des Arts de Rabat, la Galerie Banque Populaire, la Bibliothèque Nationale du Royaume, le Parc Hassan II, le Musée des Oudayas, le Théâtre National Mohammed V, ….qui accueillent tous des œuvres d’artistes très réputés. « C’est un défi que nous avons réussi à soulever en invitant des plasticiens pour écrire avec liberté leur histoire artistique à travers le développement de leur création. Tous ces créateurs sont sollicités parce qu’ils sont de bons artistes. Leurs œuvres sont sublimes ». Une soixantaine de femmes (architectes, cinéastes, chorégraphes, metteures en scène) de 30 nationalités sont, ainsi, au rendez-vous, en plus des artistes-cartes Blanches comme Mohammed El Baz, Narjis Nejjar, Sanae Ghouati et Fouzia Zouari qui, de leur côté, dévoilent les créations d’autres artistes plasticiens, écrivains, poètes et cinéastes.

 

 

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