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Une expertise du TAS sur la base des documents fournis par le WAC

L’affaire opposant le Wydad de Casablanca et le joueur malien Souleymane Sissoko entre dans la phase critique. Sissoko, qui avait porté par le passé les couleurs du club marocain, a saisi la Chambre arbitrale du sport pour faire valoir ses droits. Ce à quoi le WAC a répondu qu’il avait déjà payé le joueur, documents à l’appui. Sauf que le joueur malien a contesté l’authenticité des documents fournis par le Wydad. Face à ce dilemme, le TAS a exigé que le Wydad lui fournisse les documents originaux.

Une expertise du TAS sur la base  des documents fournis par le WAC

C’est le célèbre Tribunal arbitral de sport de Lausanne (TAS) qui statue désormais sur le litige qui oppose le Wydad et son ancien joueur Souleymane Sissoko. Cette affaire, jugée au départ par la Chambre des litiges de la FRMF, a fini par arriver à Lausanne. Insatisfait du jugement rendu par la Chambre des litiges, le joueur malien est allé réclamer justice au TAS. Si le WAC assure avoir réglé toutes les indemnités du joueur en fournissant des documents attestant ce qu’il avance, le joueur, en revanche, assure de son côté que les documents fournis par le club marocain ne sont pas authentiques.
Mieux encore, il a demandé au TAS d’effectuer une expertise sur les documents fournis par le club casablancais pour s’assurer s'il s’agissait effectivement d'originaux, en s’engageant à supporter seul les frais de cette expertise. Cette requête du joueur a été acceptée par le TAS. Et pour pouvoir mener à bien son expertise, le Tribunal de Lausanne a demandé au club marocain, via la FRMF, de lui fournir les documents originaux attestant qu’il a bel et bien versé ses émoluments au joueur. Le TAS a fixé au Wydad le 19 février comme dernier délai pour lui faire parvenir les documents demandés. Le dossier s’annonce explosif.
Certes, Sissoko reconnaît effectivement que la signature qui est sur les documents est la sienne, mais assure que c’est une signature scannée et déposée sur les documents. Si les accusations de Sissoko s’avéraient fondées, cela constituerait un délit de faux et d’usage de faux, jamais relevé précédemment dans le football national. Si le délit était constaté, la sentence pourrait être sévère et dépasserait le seul cadre de l’aspect financier qui oppose les deux parties. Le WAC a intérêt à avoir en sa possession des documents authentiques, sinon des têtes risquent de tomber. La Commission des litiges de la FRMF risque à son tour de se retrouver dans la ligne de mire du Tribunal arbitral du sport. Ce dossier qu’on croyait clos est loin d’avoir livré tous ses secrets. Il risque d’être fatal pour plusieurs parties.              

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