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La FAO déplore le «manque évident de gouvernance»

La FAO déplore le «manque évident de gouvernance»
La Banque mondiale indique que la région MENA ne totalise que moins de 2% des réserves d’eau renouvelables de la planète. Ph. Reuters

«Personne ne remet en question le manque de ressources naturelles dans la région et le fait que le principal problème réside dans le manque d’eau, mais lorsque vous regardez la manière dont l’eau est utilisée, il y a également un manque évident de bonne gouvernance», a déploré le directeur général de la FAO. José Graziano da Silva a pointé la gestion approximative des ressources hydriques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (MENA) lors d’une conférence sur la réalisation des objectifs du développement durable dans cette région du monde en marge de la 41e session de la Conférence de la FAO. «Le manque de politiques et de bonne gouvernance aggrave les problèmes du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord», a encore regretté le responsable onusien. Ces déclarations tiennent en compte la raréfaction des ressources hydriques dans les pays les plus arides au monde. «Les ressources en eau douce de la région Proche-Orient/Afrique du Nord sont parmi les plus faibles au monde : elles ont diminué des deux tiers au cours des 40 dernières années et devraient encore baisser de plus de 50% d’ici 2050», s’inquiétait en 2017 un rapport de la FAO. La Banque mondiale indique que la région abrite 6% de la population mondiale, mais ne totalise que moins de 2% des réserves d’eau renouvelables de la planète. «Elle constitue ainsi la région la plus aride du monde en comptant 12 des pays ayant les ressources en eau les plus limitées au monde». 

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