Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Économie

La FAO évalue l’impact environnemental

Les céréales et légumineuses représentent 72% de l’empreinte eau, les produits animaux 60% de l’occupation des terres. Les décideurs devront, selon le rapport 2019 de la FAO sur le gaspillage des aliments, identifier l’objectif environnemental et le produit alimentaire pour une meilleure protection des ressources naturelles et du climat.

La FAO évalue l’impact environnemental

«La réduction des pertes et gaspillages de nourriture est cruciale. Non seulement cela améliorera notre utilisation des ressources naturelles, mais cela contribuera directement à réduire les émissions de gaz à effet de serre par unité de nourriture consommée», souligne l’Organisation des Nations unies de l’agriculture et l’alimentation dans son rapport 2019 sur le gaspillage alimentaire. Selon l’estimation globale fournie par la FAO en 2011, environ 30% de la nourriture mondiale était perdue ou gaspillée chaque année. Le présent rapport dresse la liste des aliments les plus gaspillés ainsi qu’une cartographie des régions du monde du gâchis alimentaire. Avec 25,3% des pertes, les tubercules (pomme de terre...) et les racines (carotte, navet...) arrivent en tête des aliments qui se retrouvent dans la poubelle. Ce groupe est suivi des fruits et légumes (21,6%), des produits animaux (11,9%) et des légumineuses et céréales (8,6%). Le reste étant constitué par diverses cultures. Par région du monde, l’Asie centrale et l’Asie du Sud gaspillent 20,7% de leurs aliments. Cette sous-région est suivie de l’Europe et l’Amérique du Nord (15,7%), l’Afrique subsaharienne (14%), les Caraïbes et l’Amérique Latine (11,6%), l’Afrique du Nord l’Asie de l’Ouest (10,8%), l’Océanie (8,9%) et l’Asie du Sud-Est (7,8%). Avec 5,8%, la Nouvelle-Zélande et l’Australie sont les moins gaspilleurs d’aliments. LA FAO rappelle que quels que soient le groupe alimentaire ou les régions du monde, les pertes d’aliments ne sont pas sans impacter l’environnement. Le premier groupe ciblé est les produits d’origine animale : «Si l’objectif est de réduire l’utilisation des terres, il convient de mettre l’accent sur la viande et les produits d’origine animale qui représentent 60% de l’empreinte terrestre associée aux pertes et au gaspillage alimentaire», écrit la FAO. Au chapitre de l’utilisation des ressources naturelles, les céréales et légumineuses représentent 72% de l’empreinte eau, les fruits et légumes (14%), les racines et tubercules (9%) et les produits animaux (6%). «Un décideur soucieux de l’environnement devrait d’abord déterminer quel objectif environnemental viser (empreintes de carbone, de sol ou d’eau) et définir les produits sur lesquels se concentrer», recommande la FAO. 

Lisez nos e-Papers