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La FAO fait la promotion de la consommation de la datte

La FAO évoque cinq bonnes raisons de consommer les dattes. En plus d’être nutritive, la datte assure la sécurité alimentaire des populations de pays du Sud et provient d’un arbre parfaitement adapté aux conditions climatiques des régions désertiques. Au Maroc, le ministère de l’Agriculture dit s’attendre, pour cette campagne, à une récolte record de 143.000 tonnes, soit près du double par rapport à la période de lancement du Plan Maroc vert.

La FAO fait la promotion de la  consommation de la datte
La filière de la datte a bénéficié d’un contrat-programme de 7,8 milliards de dirhams couvrant la période 2010-2020. Ph. DR

Un large éventail d’aliments font l’objet d’un regain d’attention, et c’est plus particulièrement le cas des dattes, argumente la FAO pour expliquer son choix de faire la promotion de la consommation de la datte. Ce fruit répond à la «nécessité de faire une large place, dans nos systèmes alimentaires, à des fruits et légumes encore sous-utilisés», écrit la FAO. La première raison se rapporte évidemment à la saveur mielleuse du fruit et à sa teneur en éléments nutritifs tels que le fer, le potassium, le calcium et le magnésium. Il y a également le palmier dattier, cet arbre qui a traversé les siècles, ce qui le rend parfaitement adapté aux conditions climatiques extrêmes des zones oasiennes. La FAO rappelle que sur les quelque 6.000 espèces de plantes qui ont été cultivées par l’homme, à peine huit répondent actuellement à nos besoins énergétiques quotidiens. Le dattier, dont la culture est le fruit d’un savoir-faire millénaire, est indispensable dans la lutte contre l’érosion génétique que subissent les plantes cultivées. Étant l’unique arbre fruitier pouvant être directement confronté au soleil du Sahara, le palmier permet, sous son ombre protectrice, la culture de différents légumes et fourrages pour le bétail. «L’heure est venue de repenser nos systèmes alimentaires, de diriger nos efforts sur les espèces cultivées sous-utilisées à l’échelle mondiale, de revitaliser les techniques de culture autochtone». Cet intérêt pour la datte n’a pas échappé au ministère de l’Agriculture dont la filière a bénéficié d’un contrat-programme de 7,8 milliards de dirhams sur la période 2010-2020. Pour la campagne 2019-2020, le Maroc arrive au 12e rang dans le classement des producteurs mondiaux. La récolte attendue est de 143.000 tonnes, en hausse de 41,3% depuis le lancement du Plan Maroc vert en 2008. La superficie est passée de 47.000 hectares en 2009 à 63.000 actuellement. L’extension de la surface devrait permettre de récolter 160.000 tonnes de dattes en 2020 et 185.000 en 2030. Selon le département de l’Agriculture, la filière contribue à la préservation de plus de 12.000 emplois et contribue jusqu’à 60% dans la formation du revenu pour plus de 2 millions de citoyens dans les zones oasiennes marocaines. 

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