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Une feuille de route pour développer l’intelligence économique en Afrique

Le Forum des Associations africaines d’intelligence économique (FAAIE), fruit de l’Université ouverte de Dakhla, a organisé, en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale, un atelier de renforcement des capacités africaines en intelligence économique. Cette formation a profité aux représentants de 21 pays africains anglophones, francophones et lusophones.

Une feuille de route pour développer l’intelligence économique en Afrique
Les membres du Forum se sont mis d’accord pour le lancement d’un Prix de la recherche en intelligence économique en Afrique.

Créé lors de la précédente édition de l’Université ouverte de Dakhla en mai dernier, le Forum des Associations africaines d’intelligence économique (FAAIE) organise, les 17 et 18 janvier à Rabat, un atelier de renforcement des capacités africaines en intelligence économique. Driss Guerraoui, président de l’Université ouverte de Dakhla et du FAAIE, a souligné que cette activité a pour objet le partage des bonnes pratiques et la préparation pour le lancement de nouvelles associations africaines d’intelligence économique. Il a rappelé aux participants des 21 pays africains (pays d’Afrique anglophone, francophone et lusophone) que le Forum est une association sans but lucratif créée selon le droit marocain, qui a son siège à Dakhla et qui vient, il y a une semaine, d’avoir son récépissé final. Lors de l’ouverture des travaux de cet atelier, Driss Guerraoui a signalé que le Forum reste ouvert à toute association qui s’intéresse à l’intelligence économique. «L’objectif du FAAIE est de contribuer à la promotion des pratiques de l’intelligence économique en Afrique, nouer des liens avec les centres de recherche scientifique et de veille stratégique en Afrique. Il s’agit aussi de partager le savoir entre les associations membres du forum, approfondir les dimensions géostratégiques du continent africain et aider à la création d’associations travaillant sur l’intelligence économique. Il est également question de mener des études et des recherches en matière d’intelligence économique ainsi que des partenariats entre les différents pays», a-t-il déclaré en évoquant les objectifs du Forum.
Driss Guerraoui a également rappelé un autre objectif qui consiste à lancer les bases d’un Centre africain d’études et de recherche en veille stratégique et intelligence économique. Les participants ont salué cette initiative et proposé d’en faire un partenariat pour avoir des informations qui permettent d’aller de l’avant au profit de l’Afrique, en ayant une approche «plus prospective qu’analytique et de se tourner vers l’avenir et ne pas se contenter de l’analyse des statistiques». Les représentants d’autres pays ont appelé à faire de la gouvernance une priorité au sein du Forum. Ils ont insisté sur l’aspect gouvernance territoriale, en appelant à apporter des réponses concrètes en mariant l’action et la réflexion.
Il faut le souligner, un des objectifs de cet atelier est aussi de discuter des «schémas pour la création d’associations nationales d’intelligence économiques»,  schémas qui ont d'ailleurs eu un écho auprès des participants. À titre d’exemple, le représentant tunisien a sollicité le savoir-faire du FAAIE pour l’élaboration d’un schéma à Sfax. Un appel a ainsi été lancé pour encadrer et aider dans cette approche afin de trouver un schéma pour le développement territorial de Sfax qui veut avoir le statut de smart city.
Les participants à cet atelier du Forum des Associations africaines d’intelligence économique ont également examiné la feuille de route 2019-2021 de leur association, déclinée en plusieurs grands axes. Le premier axe est l’organisation, en juin prochain à Dakhla, de la conférence annuelle qui aura pour thème «Intelligences et prospectives en Afrique». Un deuxième axe vise le développement de structures permanentes d’intelligence économique et l’appui à la création d’associations nationales d’intelligence économique. Le troisième axe est relatif à la mise en place de programmes de formation, alors que le quatrième porte sur la réalisation d'études. Le cinquième axe est en lien avec la publication de référentiels nationaux de l’intelligence économique territoriale.
Les membres du Forum se sont également mis d’accord pour le lancement d’un Prix de la recherche en intelligence économique en Afrique visant à distinguer un travail de recherche d’excellence portant sur des thématiques en relation avec l’intelligence économique en Afrique. Un Prix annuel auquel pourront soumissionner des praticiens, des chercheurs affiliés à des laboratoires de recherche et des étudiants en master ou en doctorat. 

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