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La filière de l’anis en quête d'un nouveau positionnement

La filière de l’anis en quête d'un nouveau  positionnement
L’anis est cultivé en bour sur une superficie de 850 ha, en alternance avec les céréales dans une logique d’assolement.
La culture de l’anis est promise à de belles perspectives de développement. Le département de l’Agriculture compte, en effet, doter la filière d’un référentiel technico-économique et installer une unité de valorisation de l’anis dans la région d’El Hajeb qui concentre cette culture. Le ministère doit commanditer le 6 mars prochain l’étude de ce projet qui s’inscrit dans le cadre du pilier II du Plan Maroc vert (PMV). 

«Le développement des produits du terroir est considéré parmi les innovations apportées et objectifs privilégiés du PMV, et constitue une alternative très prometteuse pour le développement local, viable et durable particulièrement dans les zones marginales et difficiles. 

L'expérience internationale montre d'ailleurs que certaines zones considérées longtemps comme difficiles et à handicaps permanents ont su trouver de nouveaux positionnements agricoles notamment par des stratégies de terroirs qui ont permis la création de valeur et de richesse», souligne l’Agriculture. 

L’étude s’intéressera donc au potentiel de production actuel et futur de l’anis et aux opportunités offertes sur les marchés local, régional et national. Elle devra également proposer positionnement avec une stratégie de marketing pour la commercialisation des produits valorisés. Sans oublier la définition du cadre institutionnel à mettre en place pour prendre à charge l’unité de valorisation (sa structure, ses fonctions et ses services pour le développement de la filière). 

Selon l’Agriculture, le terroir de production de l’anis s’étend sur tout le cercle d’Agouraï dans la province d’El Hajeb. À Agourai, l’anis est une plante cultivée pour ses graines. Il est cultivé en bour, sur une superficie de 850 ha, en alternance avec les céréales dans une logique d’assolement (30% pour l’anis et 70% pour les céréales). Son rendement moyen est de 7 q/ha assurant une offre annuelle d’environ 600 tonnes de graines. 

L’anis vert est cultivé, depuis les années 1970, dans ce terroir où les producteurs ont développé un savoir-faire lié à la maîtrise de sa conduite technique surtout la production de leurs propres semences. Les grains de l’anis, au goût fruité et légèrement poivré, sont très utilisés pour parfumer et assurer une fraicheur aux produits de la boulangerie, la pâtisserie et la confiserie. 

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