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La Fondation BMCE étend son expérience de l’enseignement du mandarin à Tanger

La présidente de la Fondation BMCE Bank pour l’éducation et l’environnement, Dr Leïla Mezian Benjelloun, a signé, mardi dernier à Casablanca, une convention avec l’Institut Confucius de Tanger dans l’objectif de permettre à l’école de Bougdour, dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, de bénéficier de cours de mandarin pour la cinquième et sixième année du primaire.

La Fondation BMCE étend son expérience  de l’enseignement du mandarin à Tanger

La présidente de la Fondation BMCE Bank pour l’éducation et l’environnement, Dr Leïla Mezian Benjelloun, a signé, mardi dernier, une convention avec l’Institut Confucius de Tanger en présence de la Conseillère et épouse de l’ambassadeur de Chine au Maroc, Mme Zhao Jiangping, du président de l’Université Abdelmalek Essaâdi, Mohammed Errami, ainsi que de l’administrateur de la Fondation, Brahim Benjelloun Touimi. Ce nouveau partenariat permettra à l’école de Bougdour, située dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, de bénéficier de cours de mandarin en présentiel pour les cinquième et sixième années du primaire.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Mezian Benjelloun a insisté sur la «longue portée» qu’aura l’enseignement du mandarin dans cette école de Tanger et qui fait partie du réseau «Medersat.com», mis en place par la Fondation BMCE. «L’enseignement du Mandarin dans notre école de Tanger aura une longue portée», a-t-elle affirmé dans la perspective de la construction de la ville industrielle Cité Mohammed VI Tanger Tech, qui est en cours de développement grâce au partenariat maroco-chinois. «L’enseignement de cette langue à de jeunes élèves issus de milieux défavorisés et de douars enclavés leur permettra de s’ouvrir sur la culture d’une des deux grandes puissances économiques au monde», a souligné la présidente de la Fondation.

De son côté, Mme Zhao a souligné que la langue constitue un vecteur de la culture et une plateforme de connaissance du monde extérieur, notant que «pour les élèves marocains, apprendre la langue chinoise leur permet de vivre la diversité culturelle mondiale et leur fournit une opportunité dans les études et la vie professionnelle du futur».

À son tour, le président de l’Université Abdelmalek Essaâdi, Mohamed Errami, a rappelé que le Maroc compte aujourd’hui trois Instituts Confucius. Un réseau important qui permet à plusieurs centaines d’étudiants d’apprendre le mandarin. Plusieurs projets sont également en cours au niveau de l’Université pour promouvoir la place du mandarin dans le système universitaire. Un cycle de master en traduction (arabe-chinois-anglais) sera mis en place à l’École supérieure Roi Fahd à Tanger et un projet de création d’un institut d’études sino-marocaines est également prévu au niveau de la ville de Tétouan, a souligné le responsable.

À rappeler que l’enseignement du mandarin est déjà en cours au niveau des écoles du réseau «Medersat.com» à Bouskoura et Nador. C’est d’ailleurs «le succès qu’a eu l’enseignement du mandarin, et devant l’intérêt que développent les enfants pour la culture chinoise» dans ces écoles que «la présidente de la Fondation a exprimé son souhait d’étendre ces cours à d’autres écoles ainsi qu’à d’autres niveaux, notamment du collège», a souligné un communiqué de la Fondation BMCE.

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