Faire de l’agriculture l’un des premiers secteurs du développement productif, la moderniser, promouvoir les investissements liés à ce secteur sont, entre autres, les objectifs du plan Maroc vert. L’atteinte de ses objectifs passe forcément par la formation d’une ressource humaine en mesure de suivre le changement. C’est, d’ailleurs, dans ce cadre que le Plan Maroc vert depuis son lancement a placé de l’employabilité et de l’insertion socioprofessionnelle au centre de ses priorités à travers la mise en place d’une offre de formation multiple et diversifiée prenant en compte la diversité et la complexité des besoins des professionnels. Toutefois, il ne s’agit pas seulement d’acquérir des techniques, mais il faut, en parallèle, développer des compétences nouvelle génération faisant de l’innovation un outil de performance dans un contexte de concurrence accrue et de développement des normes de production agricole.
Le volet de la formation agricole a été également inclus dans la nouvelle Feuille de route relative au développement du secteur de la formation professionnelle et se concrétisera à travers les «Cités des Métiers et des Compétences».
Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a déclaré dans ce sens que cette Feuille de route «est susceptible de contribuer à la promotion des secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime» et que ce «Chantier Royal d’envergure vise également le développement des secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime via notamment la création, au niveau des régions qui disposent d’un fort potentiel en la matière, de Centres de formation professionnelle de nouvelle génération».La formation professionnelle a toujours eu pour vocation la satisfaction des besoins du secteur en ressources humaines qualifiées et l’amélioration de la technicité et de la compétitivité des entreprises et exploitations agricoles. Le Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), qui organise cette année sa quatorzième édition, réservera à cet effet une place de choix à l’agriculture comme levier pour l’emploi et l’avenir du monde rural.