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Mardi 19 Mars 2024
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Formula-E de Marrakech, dans les coulisses d’une course

Alors que la victoire lors de l’étape marocaine du Championnat du monde des voitures électriques est revenue, samedi, au pilote belge Jérôme d’Ambrosio de l’écurie «Mahindra Racing», le «Matin» vous emmène à la découverte des coulisses de cet événement international qui prend de l’ampleur d’une saison à l’autre. Plus qu’une course automobile dédiée aux voitures électriques, le GP de Marrakech de F-E est devenu une véritable plateforme promotionnelle pour le Maroc et la ville de Marrakech en particulier.

Formula-E de Marrakech, dans les coulisses d’une course
Ph. Seddik

D’une saison à l’autre, la ville de Marrakech et le circuit Moulay El Hassan à Marrakech se placent comme des destinations phares pour le sport automobile international. C’est dans ce sens que la ville ocre a ouvert la saison du Championnat du monde des voitures électriques (Formula-E) avec la participation des principales écuries engagées dans cette compétition 100% respectueuse de l’environnement. Le choix de la ville de Marrakech ne s’est pas fait au hasard. Les organisateurs ont choisi cette ville compte tenu des installations de très haut niveau dont elle dispose (le circuit Moulay El Hassan), mais aussi en raison de l’intérêt porté par les hautes instances de l’État à la promotion d’événements respectueux de l’environnement et de l’intérêt grandissant du public marocain et des visiteurs pour cette compétition qui gagne en notoriété d’une année à l’autre.

Le «E-village», un espace d’échange 
et d’interaction
Au-delà de la course, l’attraction principale pour les visiteurs de la Formula-E à Marrakech est le «E-Village». Cette espace multifonctionnel, dédié à l’interaction, donne l’opportunité aux visiteurs de découvrir le monde de la Formula-E à travers les nombreux stands installés sur place. Entièrement «eco-friendly», cet espace permet aux visiteurs de plonger dans l’univers de la Formula-E à travers des simulateurs de course, un circuit de karting entièrement équipé de karts électriques, ainsi que de nombreuses autres installations mises en place par l’organisation.
Plongée au cœur d’une écurie de Formula-E
À l’instar d’une écurie de Formula 1 classique, celle de la formula-E compte plus d’une trentaine de mécaniciens, de coordinateurs et autres chevilles ouvrières de l’écurie qui s’attellent au bon fonctionnement des voitures de course. Vingt mécaniciens sont en permanence à l’œuvre pour préparer les voitures aux spécificités de chaque piste. La partie ingénierie met en place les stratégies de course et définit les réglages avec les mécaniciens et les ingénieurs software qui s’occupent de paramétrer le moteur et la batterie. Il y a aussi le côté commercial et marketing.

Une logistique médias très bien ficelée
À quelques pas de la piste se dresse un village entièrement dédié à la partie médias de l’événement. Composée de plusieurs régies autonomes, cette partie s’occupe de diffuser la course en live dans plus d’une trentaine de pays dans le monde. D’ailleurs, plus de 40 millions de téléspectateurs à travers le monde ont suivi la course en direct de Marrakech. Un investissement qui coûte plus d’un million de dollars par étape et qui mobilise 150 techniciens et deux satellites. 


Questions à Pierre Leretz, DG ABB Maroc et partenaire officiel de la Formula-E

«Notre stratégie colle à celle préconisée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI»

Quelles sont les spécificités de cette étape marocaine de la Formula-E ?
Pour nous, cette étape marocaine représente énormément de choses, parce qu’on était ici pour la COP 22 en 2016. C'est une occasion de montrer notre engagement avec le pays non seulement à travers cet événement climatique, mais aussi à travers la Formula-E. Donc pour nous, il est très important d’être présents au Maroc parce que notre stratégie colle parfaitement à la direction qu’a choisie le pays et qui a été annoncée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que nous soutenons complètement.

Vous pensez que la Formula-E pourrait un jour remplacer la F1 ?
Je peux juste vous raconter une anecdote par rapport à cette question. Lorsque M. Alexandro Agag, qui est le créateur de la Formula-E, s’est lancé dans cette aventure, beaucoup de gens lui ont recommandé de ne pas trop s’investir parce que c’était risqué. Au bout de deux ans seulement, énormément de pilotes, de mécaniciens et d'autres cadres de la F1 sont venus lui demander s’ils pouvaient participer à la F-E. Je pense que c’est un indicateur très clair. Donc je pense que la Formula-E prend de plus en plus d’importance. Vous savez, on a démarré avec un certain nombre de courses par an. Cette année, il y en aura douze, et l’année prochaine, on parle déjà de 14 courses avec de nouvelles étapes en Russie, en plus d’autres nouvelles destinations. 

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