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Jeudi 09 Mai 2024
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Le Franco-Congolais Bantunani présente son album «Mookinjazz»

En visite au Maroc, l’artiste promeut sa musique et part à la rencontre de Mâalems gnaouis pour assouvir sa soif de sons marocains. Il revient en détails sur cette aventure dans une interview disponible sur lematin.ma

Le Franco-Congolais Bantunani  présente son album «Mookinjazz»

Le chanteur franco-congolais Bantunani visite le Maroc pour faire la promotion de son nouvel album, intitulé «Mookinjazz» mais aussi pour rencontrer des artistes marocains. Rencontré dans un hôtel de la capitale économique, la star de l’afrofunk nous a dévoilé sa face d’artiste spontané, joyeux et passionné par l’art porteur de messages humains. Michel Nzau Vuanda, alias Bantunani, aime la musique sans frontières. Il est toujours en recherche de sons inspirants. Sa recherche l’a mené au Maroc où il veut assouvir sa soif de musique gnaoui : «Je suis ici en élève pour apprendre l’art des gnaouas d’un mâalem de Meknès». Impressionné par le développement économique du Maroc, Bantunani est également touché par la richesse culturelle du pays. L’artiste nous confie que son prochain album sera complètement imprégné par sa visite au Maroc. Cet auteur-compositeur-interprète porte dans son cœur le panafricanisme et fédère autour de sa musique des notes de différents horizons. Chanteur au groove conscient, en 2006, il est l’instigateur de la Nu Rumba, courant musical fondé sur une trinité philosophique «Je pense, je danse donc je suis», un subtil mélange de funk et électro-soul nourri de beat-afro où les guitares sébènes de Kinshasa confèrent une empreinte particulière. Ce courant musical est un chaînon entre les musiques africaines et noires américaines. Par amour pour son Afrique, Michel est rentré dans son pays natal, le Congo. Il ne baisse jamais les bras et œuvre avec l’intention de faire changer les choses.  Sa musique consciente interpelle sur plusieurs sujets qui touchent l’humanité. Michel est connu comme un artiste engagé et pour lui le rythme est aussi important qu’un texte percutant. Ses titres «Coltan Rush» et «Kivustan» dénoncent les violences sur les femmes comme arme de guerre. Avec Acousticfear (2012), il propose de démocratiser et de partager sa passion de Nietzsche. Dans son nouvel album «Mookinjazz», on trouve le titre Taxi Driver où le quotidien est sublimé, magnifié, faisant du cri des receveurs «Gambela Bumbu Selembao» un refrain lyrique. L’album compile aussi «Give Love», «Wild love», «Give Peace» et «Congo Memory» qui fait passer les rues de terre battue pour celles d’une ville du Far West. Il y a également les titres «Goodman», «Mistery», «Listen», «Night Ndule», «Question», «Fado Spell», «Fake World», «Tcherkandote» et «Mystic Boogie». La composition se veut plus spontanée, à l’image des jam que l’artiste apprécie particulièrement. Dans Moonkinjazz, on apprécie les emprunts soul, funk, disco et fado.  Cet album arrive après le succès de l’album «Musicalist» qui aura définitivement assis Bantunani au rang de star du groove et de la scène, avec près de 35.000 ventes. 

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