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Les Prix ont été décernés à la jeune réalisatrice Asmae Elmoudir, pour son film «La guerre oubliée», à l’unanimité, comme l’a souligné le président du jury qui s’est dit très fier d’être à Laâyoune pour ce festival. «C’est une région qui me tient tant à cœur. Avec les membres du jury, nous avons passé des moments agréables d’écoute, d’échange et de réflexion autour de cette compétition qui veut qu’il y ait des gagnants et des non-gagnants. Mais, pour moi, le plus grand gagnant est le festival», indique le président du jury Mohamed Laâroussi. Ainsi, dans la foulée de ses discussions et de son évaluation des documentaires participants, le jury est sorti avec des observations et des recommandations dans le but d’une meilleure qualité de ces films dans le futur. Et ce en veillant à encadrer les réalisateurs et les producteurs de ces films documentaires, afin de remédier à plusieurs problèmes techniques, notamment de l’image, la voix, la réalisation… Il s’agit aussi de créer des Prix également pour l’image et la voix, puis essayer d’éviter les images qui se répètent dans plusieurs films. Ce sont d’ailleurs ces observations qui ont poussé le jury à retenir le Prix du jury. Le prix de la musique a quant à lui été octroyé en ex aequo à Hassan Amir Essaid pour «Oued Noun et le commerce des caravanes» de Yassine Aït Fkir et Mohamed Nouri dans «Bassiri, l’acte perdu», de Loubna Lyounsi. Puis, le Prix du meilleur montage à Karim Ben Nibou dans «Al Mikhyal» d’Ahmed Bouchalgua.
DNES à Laâyoune, O.B.
