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Un grand succès pour la onzième édition

Le festival «Voix de femmes» de Tétouan a été organisé les 23 et 24 août sur le thème «La femme au service du développement».

Un grand succès pour la onzième édition
Sur le marché «Au fil du temps», le festival a présenté une exposition sur les richesses du terroir où 19 coopératives ont présenté jusqu’au 25 août les produits de la région.

La ville de Tétouan a vibré les 23 et 24 août sur les rythmes du festival «Voix de femmes». Deux concerts nocturnes animés par des artistes nationales ont été organisés à l’espace de Bab El Oqla. Cette onzième édition a invité les artistes Najat Rajoui, Hajja H’lima, Hind Ziadi et, en clôture, Daoudia. Ces soirées en plein air ont drainé des personnes nombreuses de tout âge exaltées. Dans la soirée du vendredi 23 août, le public avait rendez-vous avec la talentueuse chanteuse Najat Rajoui. Née en 1980, cette artiste a participé à plusieurs émissions, dont «Noujoum Wa Noujoum», à l’âge de 14 ans. Elle a remporté le Prix de la Meilleure voix de Casablanca. En 2006, elle apparaît dans l’émission «Talents» au Studio 2M, puis elle a participé à plusieurs festivals à travers le monde, dont celui d’Alexandrie où elle remporta le premier prix. Par la suite, elle a participé à l’émission «The Voice» aux côtés de la Star Kadem Essaher où elle a été finaliste. Le public de Tétouan a aussi apprécié le concert de la célèbre Hajja H’lima. Native de Safi, cette chanteuse âgée de près de 83 ans a fait son premier pas dans le monde de la chanson en 1963 lorsqu’elle a fondé son premier ensemble féminin. Elle continue à animer les plus grandes fêtes du Royaume en privé ou devant un large public. C’est une véritable figure de la musique chaâbi marocaine. Elle représente un pan de l’histoire et de la culture du genre «Aïta». La seconde et dernière soirée du samedi 24 août sur la scène Al Matar a accueilli deux autres talents de la chanson marocaine. Le public a dansé sur les notes de la talentueuse Hind Ziadi, née en 1994, de parents artistes aussi. Passionnée de musique et d’art depuis son enfance, elle a participé à l’émission XFactor en 2015.
Après avoir terminé ce programme phare, elle a décidé d’entamer une carrière musicale et elle a été réinvitée en 2017 sur la chaîne MBC en collaboration avec Anghami et le grand compositeur arrangeur Michel Fadel. La talentueuse chanteuse marocaine s’apprête à sortir une autre chanson prochainement et ne veut pas en dévoiler le titre pour ménager la surprise. Hind est très ambitieuse et aspire à un avenir en rose.  La dernière chanteuse vedette n’est autre que Zina Daoudia, de son vrai nom Hind Hanouni.

Maîtresse incontestable de l’art Chaâbi, elle a démarré très tôt sa carrière sous son pseudonyme Daoudia. Elle a appris à jouer du violon sur un style marocain. Elle est l’une des vedettes du Chaâbi au Maroc et se démarque parmi les rares femmes à chanter la Aïta et à jouer du violon avant qu’elle ne devienne une star du Chaâbi. Zina chantait également du raï. Son nom dépasse les frontières avec un répertoire riche et des concerts qui rassemblent des millions de personnes. La star a su séduire les spectateurs qui ont répété ses chansons. Le festival a connu un éclatant succès au niveau animation. Le festival était également l’occasion de faire valoir, à nouveau, le riche patrimoine de Tétouan : «la perle andalouse», tant sur le plan culturel qu’architectural, mais également ses traditions ancestrales et son environnement naturel diversifié. Porté par les valeurs universelles et fédératrices de la musique et de l’art dans sa globalité, le festival œuvre pour la synergie entre la culture et l’essor socio-économique de la région nord du Royaume. Grâce à la campagne «Santé pour Tous», de nombreuses personnes issues de quartiers défavorisés et les résidents de la maison de retraite Sidi Frej bénéficient chaque année de soins médicaux. «Voix de femmes» se veut aussi le porte-étendard de la femme active et dévouée au développement de sa région. «Le festival est un moment de partage et d’échange, d’ouverture et de tolérance. Des valeurs auxquelles le Maroc est fermement attaché», affirme la présidente du festival, Karima Benyaich. Cette dernière a aussi souligné que le festival n’a pas eu lieu en 2018 pour prendre un moment de réflexion. «Notre objectif, souligne Karima Benyaich, est de mettre en exergue le rôle de la femme marocaine dans l’éducation et au service du développement de la Colombe blanche. Sur le marché «Au fil du temps», le festival a présenté une exposition des richesses du terroir où 19 coopératives ont présenté jusqu’au 25 août les produits de la région à Bab El Oqla. 

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