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La grande métamorphose de l’ONCF attendue pour 2022

L’État doit enclencher à partir de 2022 la transformation structurelle de l’Office national des chemins de fer. À la clé, une séparation entre le développement de l’infrastructure ferroviaire et l’exploitation commerciale du réseau. Le détail de cette grande réforme sera décliné dans le nouveau contrat-programme attendu pour la fin de l’année en cours. Les orientations stratégiques de ce futur document ont été actées le 25 juillet dans un protocole d’accord signé entre l’État et l’Office.

La grande métamorphose  de l’ONCF attendue pour 2022
Le protocole d’accord signé entre l’État et l’ONCF, le 25 juillet à Rabat, prévoit une première phase transitoire couvrant la période 2019-2021 et portant, notamment, sur la restructuration de la dette de l’ONCF et la cession des actifs non nécessaires à l’exploitation.

C’est acté. L’État et l’Office national des chemins de fer (ONCF) ont signé le 25 juillet à Rabat, le protocole d’accord comprenant les orientations stratégiques pour le développement et la pérennité du modèle du spécialiste national du rail. Le détail de la nouvelle feuille de route doit être consigné dans le contrat-programme 2019-2025 attendu pour la fin de l’année en cours. «Le protocole d’accord entre l’État et l’ONCF s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales, notamment celles prodiguées lors du Conseil des ministres tenu le 10 octobre 2018.
Le département des Finances travaille d’une manière continue et en concertation avec la tutelle et les établissements et entreprises publics concernés pour la mise en œuvre de plans d’action visant leur restructuration. Celle-ci sera concrétisée à travers la refonte de leur modèle économique, le recentrage de leurs activités sur le cœur de métier et le rétablissement de leur viabilité financière, et ce, dans le cadre de contrats-programmes pluriannuels à conclure avec l’État», a déclaré le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaâboun, en marge de la signature de ce protocole par son département, celui du Transport et le management de l’Office. Benchaâboun ne précise toutefois pas la nature du projet de refonte du modèle économique de l’Office. 

Rappel important : l’État avait à maintes reprises soulevé la question de la transformation de l’ONCF en société anonyme. Plusieurs études avaient ainsi été menées par le passé, mais sans déboucher sur un projet concret pour une mise sur les rails de cette métamorphose stratégique.  Tout ce que l’on sait autour du nouveau protocole d’accord signé, c’est que ce dernier comprend une première phase transitoire couvrant la période 2019-2021 et portant, notamment, sur la restructuration de la dette, la cession des actifs non nécessaires à l’exploitation ainsi que la mobilisation de ressources nécessaires pour combler les besoins de trésorerie à même de permettre à l’Office d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et de garantir le respect des délais de paiement. 
La deuxième phase de ce protocole, quant à elle, porte sur la mise en œuvre, à partir de 2022, du schéma de restructuration organisationnelle et institutionnelle visant la séparation entre le développement de l’infrastructure ferroviaire et l’exploitation commerciale du réseau, et ce, sur la base des études et des travaux d’évaluation à mener préalablement à cette transformation. Ce plan de restructuration sera décliné dans le nouveau contrat-programme devant définir dans le détail les actions, les leviers et les mesures de progrès pour réussir la mise en place d’un modèle pérenne et viable afin de réussir les objectifs et les défis de développement et de modernisation du secteur ferroviaire.  

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