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Grande mobilisation pour avancer «rapidement» vers la signature d’un accord

Le projet de fusion entre le constructeur automobile français PSA et l’italo-américain Fiat-Chrysler avance à grande vitesse. Une cinquantaine de personnes parmi les équipes des deux constructeurs travaillent sur les documents liés à ce mariage attendu dans quelques semaines. L’opération qui donnera naissance au 4e géant automobile mondial a reçu le feu vert du comité européen de PSA.

Grande mobilisation pour avancer «rapidement» vers la signature d’un accord

Plus que quelques semaines pour PSA et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) avant de donner naissance au quatrième groupe automobile mondial. «Un process a été mis en place pour préparer et approuver les conditions définitives de l’opération. L’objectif est de signer un accord qui engagera les deux groupes dans les prochaines semaines», ont déclaré les deux groupes dans un communiqué commun adressé en début de semaine à leurs salariés, dont Reuters affirme avoir eu connaissance. Ce rapprochement, qui sera piloté par neuf groupes de travail thématiques, mobilisera une cinquantaine de personnes.
«Nous avançons rapidement vers notre objectif de réaliser cette première étape d’accord», a souligné Olivier Bourges, directeur des Programmes et de la stratégie de PSA et en charge du processus de rapprochement avec Doug Osterman, trésorier et directeur du développement des opérations de FCA. «Nous constatons l’avancement régulier vers cet objectif», a déclaré pour sa part Doug Osterman, dans le document interne dont les Echos et la presse italienne ont fait état en premier. Les modalités du mariage restent encore à définir, même si le plus probable reste une fusion entre égaux avec échange d’actions. La valorisation boursière de l’entité fusionnée est évaluée à environ 50 milliards de dollars (45 milliards d’euros). En tout cas, un tel rapprochement «ferait entrer la nouvelle entité dans le collège des mastodontes du secteur derrière Volkswagen, l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et Toyota», rappelle l’AFP.
Lors de l’officialisation de leur projet de fusion le 31 octobre dernier, les deux groupes avaient annoncé leur intention de signer un protocole d’accord dans les semaines suivantes.
Malgré l’irruption d’une plainte de General Motors contre FCA, la semaine passée, le groupe italo-américain et une source au fait de la stratégie de PSA avaient indiqué que l’objectif restait de signer un mémorandum d’entente courant décembre.
Par ailleurs, «le comité européen de PSA s’est également exprimé favorablement sur le projet de fusion», précise Reuters.
Sur 17 organisations syndicales présentes, 15 ont donné un avis favorable, selon l’agence britannique, représentant 88% des organisations syndicales. L’une s’est positionnée défavorablement et l’autre s’est abstenue. 

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