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«Grands formats dans la collection Attijariwafa bank, 1980‑2000»

Dans cette exposition, proposée du 15 août au 30 septembre à l’espace d’art Actua à Casablanca, on peut admirer le talent de grands artistes-peintres marocains comme Hassan El Glaoui, Fatima Hassan El Farouj, Saad Hassani, Abderrahman Meliani et bien d’autres.

«Grands formats dans la collection Attijariwafa bank, 1980‑2000»
La Fondation Attijariwafa bank propose du 15 août au 30 septembre à l’espace d’art Actua à Casablanca, l’exposition «Grands formats dans la collection Attijariwafa bank, 1980 2000». «Cette exposition se veut une occasion de célébrer une génération d’artistes ayant pris leur plein essor dans les années 1970-1980, en revendiquant la peinture comme sujet à part entière et en inventant de nouveaux univers picturaux qui se voulaient affranchis de l’héritage culturel des signes et symboles prônés par leurs 

prédécesseurs dans les années 1960», souligne un communiqué de la Fondation. Dans cette exposition on peut admirer le talent de grands artistes-peintres marocains comme Mohamed Abouelouakar qui s’est consacré à la peinture après une riche carrière au cinéma. L’artiste a poursuivi, de 1966 à 1973, des études supérieures à l’Institut cinématographique de Moscou. «Hadda», le long métrage qu’il a réalisé en 1984, lui a valu le Grand Prix du deuxième Festival national du film marocain. Abouelouakar est aussi photographe d’art. Son expérience du septième art a beaucoup marqué ses œuvres peintes, dans lesquelles les compositions sont savamment orchestrées, mises en scène, théâtralisées. Les tableaux de Mohamed Abouelouakar sont influencés par le lyrisme russe et la miniature byzantine. 

L’art d’Amina Benbouchta est aussi présent à l’espace Actua. Cette artiste a développé un corpus d’œuvres qui trouve sa source dans l’exploration des limites de la peinture, transformant concepts et observations en image, sculpture et installation. La diversité des médiums qu’elle explore permet d’analyser pleinement la complexe structure sociale de la vie contemporaine. L’exposition invite à explorer l’art de Fouad Bellamine. Né en 1950 à Fès, cet artiste quitte sa ville natale en 1967 pour l’École des arts appliqués de Casablanca. Il expose pour la première fois en 1972 à la galerie «la Découverte» à Rabat. La même année, il intègre l’enseignement en qualité de professeur d’arts plastiques avant de poursuivre sa formation par un diplôme d’études appliquées en Histoire et théorie de l’art à l’Université de la Sorbonne, Paris 1.

Pendant les années soixante-dix, Fouad Bellamine accorde un vif intérêt au débat sur la problématique identitaire au Maroc et ses répercussions sur l’art et la culture. Cela le conduira plus tard à dire qu’«il n’y a pas de peinture marocaine, il n’y a que des peintres marocains…»

L’évolution de l’art en Occident le passionne, il est ouvert et attentif à toutes les nouvelles tendances, ce qui le conduira très tôt à réaliser des installations et fera de lui l’un des premiers peintres «Installationnistes» au Maroc. Cependant, la peinture est sa passion. Sa première exposition à Paris en 1980 est saluée par les critiques d’art. 

Les œuvres de Fouad Bellamine ont intégré plusieurs prestigieuses collections dont l’Institut du monde arabe, le Fonds national d’art contemporain de Paris, le Musée d’art moderne de Paris, la Fondation Kinda et le Musée d’art moderne du Qatar. «Grands formats dans la collection Attijariwafa bank, 1980-2000» met aussi à l’honneur Mohamed Bennani, alias Moa, qui est l’un des pinceaux talentueux et marquants de la vague abstraite au niveau national et international. Ce peintre et sculpteur accompli a fait des études de théologie à l’Université Al Qaraouiyine de Fès avant de changer complètement de cap en décrochant une bourse de la ville de Paris. Son choix se porte sur des études d’art. 

Il enseigne les arts plastiques de 1968 à 1985 et expose depuis 1962. Mohammed Bennani a coréalisé avec Tahar Ben Jelloun le livre d’art «Clair obscur». Il a également créé de nombreux bas-reliefs, peintures murales et sculptures dans des lieux publics et sièges d’administration ici et ailleurs. 

L’exposition rend aussi hommage à Hassan El Glaoui, Fatima Hassan El Farouj, Saad Hassani, Abderrahman Meliani, Najia Mehadji, Houssein Miloudi, Abdelkébir Rabi et Tallal. «Grands formats dans la collection Attijariwafa bank, 1980-2000» privilégie des œuvres de très grandes dimensions et des commandes spécifiques pour mieux appréhender cette prolifique période, qui correspond au sein du groupe Attijariwafa bank à l’essor d’une véritable conscience et à un engagement fort pour la dynamisation des arts.

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