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Une moyenne correcte de 2,25 buts par match, une chaleur qui frôle les 40 degrés à chaque coup d’envoi de match et des gradins peu garnis : le bilan de la première journée de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations, comme les précédentes, n’a laissé personne indifférent.
Des douze rencontres disputées depuis l’ouverture vendredi, neuf se sont soldées par des victoires. Toutefois, les résultats ont été dans leur grande majorité étriqués. Hormis le carton du Mali face au nouveau venu mauritanien (4-1), aucune autre équipe ne s’est imposée par trois buts d’écart. L’attaquant du Bénin, Mickael Poté, a inscrit le premier doublé du tournoi, permettant ainsi aux «Écureuils» de tenir en échec le Ghana (2-2). Poté a également inscrit le but le plus rapide jusqu’ici, après moins de deux minutes de jeu.
La RD Congo et la Tunisie déçoivent, Madagascar et l’Ouganda enchantent
Dans la cour des favoris, le Sénégal et l’Algérie ont été les seules sélections alliant spectacle et résultat. Ailleurs, le service minimum a été assuré. Les uns, grâce à un exploit personnel, comme l’Égypte et son Trézéguet. D’autres, grâce au concours malheureux d’un défenseur, comme le Maroc face à la Namibie. La Côte d’Ivoire a certes dominé l’Afrique du Sud, grâce à la puissance physique des pachydermes, mais le niveau abyssal des Bafana Bafana a été plus en vue que l’aisance technique des coéquipiers de Serey Die. Aucune équipe n’a réussi à renverser la vapeur, puisque 85% des victoires ont été conquises par des sélections qui ont mené au score. Les grosses déceptions ont porté le nom de la Tunisie et de la RD Congo. Les Léopards ont présenté des excuses solennelles après leur défaite face à une vaillante formation de l’Ouganda. D’ailleurs, avec Madagascar, les Ougandais ont été les plus grosses surprises. Les Malgaches ont obligé la Guinée à cravacher pour obtenir le point du nul. Quant aux Aigles de Carthage, les critiques envers le sélectionneur Alain Giresse ont fusé après le match nul (1-1) face à l’Angola. Des joueurs alignés ailleurs qu’à leur poste de prédilection, des changements qui n’ont rien apporté et une équipe peureuse et incapable de prendre le contrôle du match, alors qu’elle avait cartonné en préparation… Autant de piques lancées à l’endroit du technicien français.
