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Le groupe de contact réclame la reprise des négociations

Le Groupe international de contact sur le Venezuela a réclamé vendredi la reprise des négociations entre le gouvernement du président Nicolas Maduro et l’opposition soutenue par les États-Unis, avertissant que «le statu quo n’est pas une option».

Le groupe de contact réclame la reprise des négociations
Le nombre de Vénézuéliens qui fuient leur pays en proie à une grave crise économique et politique pourrait gonfler de 4,5 millions actuellement à 6,5 millions l’an prochain.

«Il n’y a aucun signe de processus politique sérieux vers une issue pacifique et démocratique à la crise au Venezuela», note le Groupe international de contact sur le Venezuela (GIC) dans un communiqué publié conjointement avec la Commission européenne. Le GIC a réclamé vendredi la reprise des négociations entre le gouvernement du président Nicolas Maduro et l’opposition soutenue par les États-Unis, avertissant que «le statu quo n’est pas une option».
Le communiqué confirme qu’un envoyé de l’Union européenne, Enrique Iglesias, retournera prochainement à Caracas discuter «avec toutes les parties prenantes nationales appropriées». Le GIC rassemble des pays européens, dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, et latino-américains : Mexique, Bolivie, Équateur, Costa Rica et Uruguay. Il avertit que poursuivre sur «des voies comme la “table nationale” avec des forces politiques minoritaires ou le recours à des moyens non politiques pour rester au pouvoir ou pour réaliser un changement de pouvoir n’offrira pas les solutions durables nécessaires».
Le GIC redemande également à M. Maduro de libérer tous les prisonniers politiques et de respecter l’immunité au Parlement contrôlé par l’opposition. Le nombre de Vénézuéliens qui fuient leur pays en proie à une grave crise économique et politique pourrait gonfler de 4,5 millions actuellement à 6,5 millions l’an prochain, selon des chiffres cités lors d’une conférence organisée cette semaine à Bruxelles par les Nations unies et l’UE. Les États-Unis, qui ont alourdi leurs sanctions contre le régime de M. Maduro et encouragé l’UE à renforcer ses propres sanctions, soutiennent l’opposition menée par Juan Guaido, président du Parlement.
En janvier, le Venezuela a rompu ses relations diplomatiques avec Washington après que le président américain Donald Trump a reconnu M. Guaido comme président par intérim. Une cinquantaine d’autres pays ont depuis reconnu à ce poste le leader de l’opposition. M. Maduro, au pouvoir depuis 2013 et appuyé par la Russie, la Chine et Cuba, rejette les pressions pour organiser une élection présidentielle susceptible d’être déclarée libre et équitable par des observateurs. Des pourparlers ont échoué en août entre le gouvernement vénézuélien et l’opposition dirigée par M. Guaido. M. Maduro a repris des discussions en septembre, mais seulement avec des partis d’opposition ne faisant pas partie de la coalition de M. Guaido. 

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