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Le dispositif de proximité itinérant «Al Moutmir Li Khadamat Al Qorb» de l’OCP entamera dans une à deux semaines sa troisième phase. Après les cultures céréalières et celles maraîchères, cette fois-ci ce sont les cultures d’oliviers qui seront ciblés par les équipes de l’OCP. Ces derniers devront sillonner pendant plus d’un mois les villes de Taounat, Ouezzane, Sefrou, El Kelaâ des Sraghna et Khénifra. Au cours de ces 5 étapes, plus de 2.000 agriculteurs devront bénéficier de ce dispositif de proximité qui concernera les provinces disposant d’un grand potentiel oléicole, nous déclare Rafik Hassan, ingénieur agronome responsable du projet Al Moutmir, le 27 février à Guemmassa. Avant d’entamer la phase des cultures d’oliviers, le dispositif a fait escale à Guemmassa, dans la région de Marrakech, où il a clôturé la 2e phase consacrée aux cultures maraîchères. Avec cette dernière étape qui prendra fin aujourd’hui, la 2e phase aura ainsi touché plus de 2.000 agriculteurs. «Partie intégrante du programme Al Moutmir, qui porte l’engagement du groupe OCP en faveur du développement de la filière agricole au Maroc, le dispositif itinérant Al Moutmir Li Khadamat Al Qorb a ciblé à l’occasion de cette 2e phase 40 localités dans plusieurs provinces, notamment El Hajeb, Larache, Kenitra, Benslimane et Marrakech», souligne le groupe OCP. L’accent a été mis sur trois cultures phares : la pomme de terre, la tomate et l’oignon. Cette seconde phase a permis d’effectuer plus de 2.000 analyses des sols et a fourni plus de 200 sessions de formation couvrant tout le cycle de la culture pratiquée par l’agriculteur. Premier secteur agricole générateur de devises, les cultures maraîchères sont un moteur essentiel à l’économie nationale. Elles génèrent un quart des emplois de la filière, représentent 23% de la production agricole globale et constituent 60% des exportations agricoles du pays. À noter que dans le cadre du programme de plateformes de démonstration lancé par OCP et qui porte sur 2.000 plateformes, 300 sont dédiées aux cultures maraichères et visent à co-construire avec les agriculteurs des cas modèles de l’impact de la démarche scientifique et raisonnée sur l’augmentation de la productivité et la préservation des ressources. Pour rappel, la première phase du dispositif, organisée en septembre et octobre 2018, a ciblé 48 localités dans 12 provinces. Plus de 4.000 agriculteurs ont été accompagnés et 4.000 analyses de sols ont été effectuées, grâce aux laboratoires itinérants et au laboratoire de l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir. De même, 1.000 plateformes céréales et légumineuses ont été déployées et plus de 500 formations ont été prodiguées au niveau des différentes provinces.
