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Hakim Noury : «En lisant le scénario, j’ai été très captivé par le rôle d’Ayman»

Les projections se poursuivent au 20e Festival national du film à Tanger, avec des courts et longs métrages, dévoilant les nouvelles productions marocaines qui sont en lice pour le palmarès de cet événement cinématographique annuel. L’un des films projetés est le long métrage «Ultime Révolte» de Jilali Ferhati.

Hakim Noury : «En lisant le scénario, j’ai été très captivé par le rôle d’Ayman»
«Ultime Révolte», le film de Jilali Farhati, réunit des acteurs de deux générations.

Jilali Ferhati, qui aborde habituellement dans ses films des thèmes sociaux émouvants, propose avec «Ultime Révolte» une histoire assez complexe, présentée par des comédiens de deux générations, notamment Kenza Salaheddine, Hakim Noury, Florence Romain Rais, Younès Benchakour, Farid Regragui, Khadija Allouch, Sanae Hamiani et Ahmed Belkhadir.
«J’ai été très touché en lisant le scénario, parce qu’effectivement, c’est une histoire émouvante qui vous prend depuis le début. Le scénario dégage beaucoup de sensibilité. Et c’était un honneur de travailler sous la direction d’un ami que je considère comme l’un des plus grands réalisateurs marocains. Seulement, il faut dire que le tournage a été très pénible, à cause du manque de moyens», précise l’acteur principal du film, Hakim Noury, qui a brillamment campé le personnage complexe d’Ayman, l’artiste sculpteur, d’une soixantaine d’années, qui mène une vie perturbée, à cause de sa femme Suha, amnésique, vivant dans une maison de retraite, suite à la perte de son enfant Adam. Soudain, une jeune fille de 25 ans apparaît dans la vie d’Ayman. Elle aussi a derrière elle tout un drame de famille, suite à la mort de ses parents et l’emprisonnement de son frère. Sauf qu’Ayman reste déchiré entre cet amour impossible avec cette jeune femme et la relation profonde l’unissant à son épouse Suha, puis son passé douloureux en tant qu’ex-détenu politique. Tout cela, Jilali le raconte d’une manière émouvante, avec humanisme et sobriété.
C'est un rôle difficile aussi que celui de Suha, la femme d’Ayman, qui est arrivée à convaincre le public par son silence, enfermée dans sa dépression et perdant tout goût de la vie. «En dehors du rôle que je joue, c’est un film très riche en émotion, comme tout ce que fait Jilali en général, qui nous mène un peu au-delà de ce qu’on voit et nous laisse un goût et une réflexion pour un long moment», renchérit Florence Romain Rais. 

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