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À commencer par l’hommage que consacre la FNM aux grands maîtres marocains, comme les consécrations réalisées en 2018 à des figures emblématiques de l’art moderne marocain, notamment Ahmed Cherkaoui, figure incontournable de l’abstraction marocaine, ou aux pionnières de l’expression artistique spontanée qu’on été Chaïbia Talal, Fatima Hassan et Radia Bent Lhoucine. Cette année, et dans cette même vision de mettre en lumière les courants artistiques fondateurs de la deuxième moitié du XXe siècle, le Musée Mohammed VI accueillera un maitre incontestable de la peinture figurative, puisqu’il en fut l’un des premiers au Maroc. Il s’agit de feu Hassan El Glaoui dans la thématique «Le Sel de ma Terre».
Une rétrospective à travers une centaine de peintures explorant les créativités de sept décennies de l’œuvre d’El Glaoui et permettant de s’arrêter sur un parcours des plus foisonnants et exceptionnels. Sachant que Hassan El Glaoui compte parmi les fondateurs et pionniers de l’art plastique au Maroc.
Il est surtout connu pour ses tableaux de chevaux et de fantasia, ou cérémonies de la Bay’a, mais aussi pour sa peinture plus intimiste, avec des scènes d’intérieur et portraits, rarement exposée de son vivant. Le Musée Mohammed VI aura le privilège de montrer son œuvre dans toute sa totalité, du 2 avril au 31 août 2019. Un vrai bonheur pour les férus des arts plastiques de replonger dans l’œuvre du fils de Thami Galoui, célèbre pacha de Marrakech à la première moitié du 20e siècle, qui doit en partie sa carrière à Winston Churchill et au général Anson Goodyear, fondateur du Musée d’art moderne de New York (MOMA). Il a, donc, pu poursuivre ses études en France à l’École supérieure des beaux-arts de Paris. De nombreuses expositions ont été consacrées à son travail pictural au Maroc et à l’étranger, et ce, depuis 1950 où il avait exposé à Paris et 1951 à New York. Hassan El Glaoui est décédé le 21 juin 2018, mais son œuvre restera gravée dans les annales de l’histoire de la peinture contemporaine.
