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Hatim Ammor adepte de la positive attitude

La star à succès Hatim Ammor a conquis le cœur des Marocains et du monde arabe avec ses chansons qui transmettent des ondes positives. L’artiste déploie le Mood feel good dans ses productions, car, précise-t-il, si l’artiste sort un titre sans positivité, c’est sans intérêt. Hatim Ammor est l’invité de Studio Zèbres sur Matin Première.

Hatim Ammor  adepte de la positive attitude

Les shows télévisés

En 2005, le chanteur Hatim Ammor était un jeune talent prometteur. Il s’est fait connaître auprès du public marocain en remportant la deuxième édition de Studio 2M. Mais avant cela, il a participé à «Nojoum wa Nojoum» en 2001, «Casting Star» en 2003 et «Super Star» en 2004. L’artiste avoue qu’il a toujours eu une ambition très forte. Il a pu produire ses chansons et sa passion est devenue son métier. Quinze ans plus tard, il est non seulement chanteur, mais aussi son propre producteur. 

Deux millions de followers

Concernant les réseaux sociaux, Hatim Ammor a plus de deux millions de followers sur Instagram. Il explique qu’il y a toute une équipe derrière qui répond aux fans, leur prépare des publications. Le chanteur dit réagir avec tout son cœur. Avant tout, Hatim Ammor a le souci de ne pas influencer les nouvelles générations en leur donnant de mauvais exemples. «J’essaie toujours non seulement dans les paroles de mes chansons, mais aussi dans mon vestimentaire et dans les messages diffusés sur les réseaux sociaux d’être un exemple pour la jeunesse, des plus jeunes aux plus âgés», déclare-t-il. 

«Akher Marra»

Son dernier album «Bila Ounwane» comporte six chansons. Il y a collaboré avec Bilal Africano, Anas Iraqui, Adnane Amghar, Ayoub Zaazaa et Rachid Mohammed Ali. Chaque début de mois, une nouvelle chanson est lancée. Le 1er février, a été diffusée «Akher Marra». Le 1er mars, sera diffusée «L’amour, baki ana hakemni», qui a été réalisé par le Libanais Omar Sabbagh. Le 1er avril, sera diffusée la chanson «Bila Ounwane», réalisée par Tarek Hajji et Madara, composée par Mehdi Mozayine, et écrite par Mohamed Maghrebi. Le 1er mai, pendant le Ramadan, sera publié son troisième générique, après celui de la série «Bent Bladi», où il a joué le rôle principal dans 30 épisodes, auprès de Khadija Assad et Aziz Saadallah et «Mra w gada». Le titre, c’est «Chkoun kan igoul». La dernière chanson, «Assaken», va être rendue publique après le Ramadan. 

«Bila Ounwane»

Dans son dernier album, «Bila Ounwane», il traite de nombreux sujets. Parmi ces sujets, l’amour… Le premier single extrait de cet album est sorti le 1er février. Quand son auteur, Anas Iraqui, lui a proposé la chanson, il y a vu un sujet nouveau qui risque de faire le buzz, parce que, dit-il, aucun chanteur dans le monde n’a autant chanté contre l’homme, et autant défendu la femme, même si le deuxième couplet dit «ne déteste pas tous les hommes, parce qu’un seul t’a trahi».
Et de préciser : «Je n’insulte pas les hommes, loin de là. Mais je parle de cet homme qui trahit, trompe et ment à la fille». Hatim fait peu d’apparitions dans le clip. Tourné à Amsterdam, réalisé par Hassan El Gorfti, il met en scène un couple de Marocains vivant à Amsterdam. Hatim Ammor joue dedans le rôle du frère, de l’ami ou du père qui dit à la fille «fais attention à la trahison qui peut venir de quelques hommes». Pour l’heure, la vidéo a dépassé les 15 millions de vues. 


Sa carrière au Maroc et dans le monde arabe

Hatim Ammor développe sa carrière au Maroc, mais aussi dans plusieurs pays arabes. Questionné sur son sentiment quant au fait d’être chanteur marocain au milieu d’artistes libanais, égyptiens ou syriens qui bénéficient de l'appui de grosses maisons de productions et de chaines de télé puissantes, il met en avant l’avantage que donne aujourd’hui internet et les réseaux sociaux. Il avance que ça a brisé les barrières. Et d’ajouter : «Internet permet à nos produits d'arriver vite en Orient et au public arabe en général. On a commencé à diffuser la chanson marocaine moderne à travers internet. On a eu un franc succès. Depuis six ans, la chanson marocaine est prise en considération.»
Hatim explique que le chanteur marocain qui crée du neuf, qui ne chante pas de vieilles chansons, arrive à avoir son public et devient reconnu. Ils sont quelques chanteurs à atteindre le public dans tout le monde arabe avec la chanson marocaine. 

Le feel good dans ses chansons

Le chanteur essaie de transmettre le maximum d’ondes positives dans son travail d’artistes. Il dit : «Entre nous, l’art a été créé pour que les gens rêvent avec nous, les artistes. Depuis qu’on est petits, on regarde les stars, on rêve d’être comme eux». Il explique que l’art a été créé pour que les gens soient heureux et conscients. La meilleure chose dans la vie, c’est l’amour et chanter l’amour. Si l’amour s’éteignait dans la vie, on arrêterait de vivre, dit-il.
Hatim affirme que l’inspiration lui vient du cœur et de l’expérience. Chaque année, il voit ce que le public a entendu, et ce qu’il faut qu’il prépare comme chanson. Il pense que s’il sort le même type de chansons, ce n’est pas exceptionnel. Son secret, conclut-il, c’est que ses chansons sont différentes les unes des autres. Depuis le début de sa carrière jusqu’à présent, aucune de ses chansons ne ressemble à l’autre. Pour distraire le public sur une longue période, l’artiste ne doit pas se répéter. 

Ce qu’il pense des problèmes des jeunes

Interrogé sur la jeunesse marocaine, Hatim Ammor aborde le problème du chômage des jeunes, commun à plusieurs pays arabes. Son conseil aux jeunes, c’est de penser à plusieurs solutions pour gagner leur vie. Certains qui pensent qu’on ne peut travailler qu’avec l’État, confie-t-il. Et de clore en disant : «Ce n’est pas non plus la faute des jeunes. Les autorités doivent créer de l’emploi». 

Les souvenirs de sa vie d’avant

 

Nostalgique, il se souvient de ses débuts et confie en souriant : «Quand j’étais petit, je demandais à mon père pour chaque fête de Achoura une darbouka. Il ne comprenait pas pourquoi, chaque année, je voulais une darbouka». À 12 ans, la tante du chanteur lui a acheté un orgue. Et c’est à ce moment-là que sa famille a compris qu’il était doué pour la musique. Il écoutait ce qui était diffusé et le jouait. Quelques années plus tard, un ami lui dit : «Tu es doué, ne sois pas timide. Chante». Et c’est ainsi qu’il a commencé à participer à des émissions. Après avoir gagné Studio 2M, il a fait la connaissance de Nabil Khaldi, et une phrase que ce dernier lui a dite est restée gravée en sa mémoire : «Le secret, c’est de faire son chemin et de n’avoir foi qu’en son propre langage». 

Ce qu’il pense des problèmes des jeunes

Interrogé sur la jeunesse marocaine, Hatim Ammor aborde le problème du chômage des jeunes, commun à plusieurs pays arabes. Son conseil aux jeunes, c’est de penser à plusieurs solutions pour gagner leur vie. Certains qui pensent qu’on ne peut travailler qu’avec l’État, confie-t-il. Et de clore en disant : «Ce n’est pas non plus la faute des jeunes. Les autorités doivent créer de l’emploi». 

 

 

 

 

 

 

 

 

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