Toujours à la recherche du renouveau et de la qualité du produit, l’Institut français du Maroc innove chaque année dans sa programmation pour satisfaire les souhaits d’un large public marocain assoiffé de connaître d’autres cultures et civilisations.
Ainsi, danse, théâtre, musique, exposition, bandes dessinées, livre, cinéma, conférences, résidences et des spectacles avec, entre autres, la chorégraphe Blanca Li en électro danse, la Compagnie Retouramont avec «Danses des Cariatides», le virtuose Juan Carmona, la pièce théâtrale «De nos frères blessés», le spectacle FIQ ! du groupe acrobatique de Tanger, le concert de jazz Lou Tavano, Rock et Goal de la Compagnie Index… Sans oublier le programme Micro-Folie, un vrai outil d’éducation artistique et culturelle, qui propose gratuitement aux spectateurs une expérience complète en musée numérique, Fab-Lab, espace d’exposition, pour s’intéresser à de nouvelles pratiques tout en s’ouvrant à l’art. Il s’agit de tout un voyage, de septembre à août, au fin fond de tous les arts et cultures.
De son côté, le directeur de l’Institut français de Rabat et Kénitra, Pierre-Hubert Touchard, n’a pas manqué d’exprimer sa fierté d’être nommé par Mme l’ambassadrice à la direction de Rabat, tout en conservant celle de Kénitra, et ce pour faire avancer les relations entre la France et le Maroc. «La programmation de cette saison se caractérise par son côté innovateur et l’arrivée de nouveaux outils, en particulier numériques, notamment le musée Micro-Folie, des lieux de création Fab-Lab et de mise à disposition d’espace virtuels avec la réalité virtuelle. Et donc, on aura une présence très forte de spectacles qui font la part belle à la nouveauté dans le cadre de la danse, du théâtre et des arts visuels. Bien sûr, avec l’invitation de Marocains, d’une manière transversale, pour faire des échanges avec les Français, surtout en musique», explique Pierre-Hubert Touchard.Cette rencontre de présentation a été, aussi, une occasion pour visiter la Médiathèque de Rabat, nouvellement rénovée, et le Musée numérique de la Micro-Folie.------------------------------------------------------
Questions à Clélia Chevrier Kolacko, directrice générale de l’Institut français du Maroc
«Le principe de cette saison est de toucher le plus grand nombre de publics»
D’une manière générale, comment procédez-vous pour le choix des programmes de l’Institut français du Maroc ?
Nous procédons d’une manière collégiale au sein de l’Institut français du Maroc. Nous avons une douzaine d’Instituts avec autant de directeurs et de directrices qui ont chacun un bagage, des connaissances et des expériences. Nous travaillons ensemble avec la remontée de tous les projets potentiels pour les choisir ensuite. Bien sûr, tout ceci se passe en lien avec les associations et institutions culturelles marocaines avec lesquelles nous sommes partenaires. Nous faisons aussi un travail au niveau des résidences sous forme d’appel à projets.Qu’est-ce qui distingue la programmation de cette année, «Le Goût du Partage» ?
C’est essayer d’aller vers le plus grand nombre, en développant le nomadisme, faire que l’Institut français aille vers le public, plutôt que de demander au public de venir vers nous, parce que ce n’est pas toujours aisé de le faire. Et ce par le biais d’un Biblio Tobiss, par des caravanes culturelles et scolaires «Kafila». Cette approche directe peut-être très rentable.