Huawei pèse entre 8 et 9% de la demande mondiale en semi-conducteurs.
Huawei doit-il se faire plus petit dans le monde des télécommunications ? Quoi qu’il en soit, la pression qui pèse sur lui l’a poussé vers une manœuvre pour le moins inattendue. L‘opérateur chinois a décidé de se séparer des 51% d’intérêts qu’il détient dans Huawei Marine Systems, entreprise qui installe des câbles sous-marins à fibres optiques entre les continents.
Les parts de Huawei ont été rachetées par Hengting Optic-Electric, acteur chinois et concurrent direct de Huawei également spécialisé dans l’installation de câbles de fibre optique. Un document officialisant l’opération d’achat a été déposé à la Bourse de Shanghai. Malgré cela, le montant de la transaction reste inconnu. Ce que l’on sait en revanche, c’est que le paiement de cette opération s’est fait par deux moyens : cash et actions.
Rappelons que malgré les sanctions américaines sur le spécialiste des télécommunications, un recours de 90 jours avait rapidement été accordé à Huawei. Résultat, Google a réintégré immédiatement le Huawei Mate 20 Pro à son programme de bêta-test d’Android Q.
D’autres entreprises ont également réintégré le géant chinois à leurs listes de partenaires commerciaux. Parmi eux, la SD Association et la Wi-Fi Alliance. Ce qui lui permet de garder sa chaise autour de la table de négociations sur les slots pour carte mémoire et la puce accordant l’accès au Wi-Fi sur les smartphones. L’affaire Huawei a impacté plusieurs acteurs du secteur. Par eux, le groupe TSMC, qui fabrique plus de la moitié des semi-conducteurs de la planète et compte parmi
ses clients Intel, Qualcomm, AMD et Nvidia. Car à lui seul, Huawei pèse entre 8 et 9% de la demande mondiale en semi-conducteurs