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Une icône de la presse écrite marocaine s’éteint

Une icône de la presse écrite marocaine s’éteint

Le directeur de l’hebdomadaire «Al Ousboue Assahafi», Mustapha Alaoui, est décédé samedi matin à Rabat, à l’âge de 83 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de sa famille. Natif de la ville de Fès, le défunt a travaillé pendant de longues années dans le domaine du journalisme, où il a côtoyé plusieurs générations. Il a obtenu son baccalauréat à Rabat avant de poursuivre ses études à l’École nationale de l’administration. Le regretté était fonctionnaire du ministère de l’Éducation nationale avant d’épouser le métier de journaliste pendant de longues années et de gravir les échelons, pour occuper notamment les postes de rédacteur en chef et de directeur de l’hebdomadaire «Al Ousboue Assahafi». Il était connu par sa rubrique intitulée «Alhaqiqa Addaiâa» (la vérité perdue, ndlr), publiée chaque semaine sur les colonnes de «Al Ousboue Assahafi».
«C’est homme a marqué l’histoire du Maroc moderne, un journaliste de renom considéré comme le doyen des journalistes marocains puisqu’il a exercé cette fonction depuis de nombreuses années. Il est également l’homme qui a édité le plus grand nombre de titres depuis les années 1960», c’est en ces termes que le Chef du gouvernement a réagi au décès de feu Mustapha Alaoui. De son côté, la ministre déléguée auprès du ministère des Affaires étrangères chargée des Marocains résidant à l’étranger, a également publié un post sur les réseaux sociaux où elle s’est dite endeuillée par le décès de feu Mustapha Alaoui.
Noureddine Miftah, directeur de publication de l’hebdomadaire «Al Ayam», a également commenté le décès du doyen des journalistes en rappelant, dans un post, qu’il a été le fondateur de l’une des plus anciennes publications au Maroc et qu’il a été témoin des plus grands événements qui ont marqué l’histoire du Maroc indépendant. «Le Maroc a perdu une plume qui a toujours été là pour marquer l’histoire de notre pays. C’est une nouvelle phase triste que vit la presse nationale», a déclaré pour sa part Abdallah Bekkali, président du Syndicat national de la presse. De nombreux responsables de médias et directeurs de publications se sont également exprimés suite à la disparition de l’un des grands noms de la presse nationale. 

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