Saïd Naciri assure que le WAC n’a pas été avisé de l’absence du VAR

Dans des déclarations accordées aux médias marocains présents à «Radès», dont «Le Matin», puis reconduites samedi lors d’un point de presse en compagnie du bureau dirigeant de la FRMF, le président du Wydad de Casablanca, Saïd Naciri, a affirmé l’intention du club de saisir la Fédération internationale de football et le Tribunal arbitral du sport pour qu’ils rendent justice aux Rouges.

Une réaction qui fait suite à l’iniquité dont a été victime le WAC à Radès, après le refus du but tout à fait valable marqué à la 59e minute, puis l’absence du VAR qui a surpris Nousseir et compagnie. «C’est injuste et nous ne comptons pas garder le silence. Nous allons recourir à toutes les procédures légales, y compris le fait de saisir le TAS et la FIFA. Il s’agit d’un échec pour tout le football africain. Après ce massacre arbitral, l’Afrique est dans une mauvaise posture. Le Wydad a subi une injustice grave lors du match retour… Il est interdit par les réglementations en vigueur de démarrer un match alors que le VAR ne fonctionne pas. C’est une honte pour la Confédération africaine de football», a expliqué Naciri, qui n’a pas omis de souligner que son équipe ne s’est jamais retirée du match. Le président précise que son équipe «a exprimé une opposition à reprendre le jeu après le refus de l’arbitre central de consulter le VAR, suite au but égalisateur de Walid Karti à la 59e minute qui a été invalidé pour un supposé hors-jeu». Le refus de l’arbitre de consulter le VAR est un véritable «scandale», selon Naciri, puisque le WAC n’a «en aucun cas été mis au courant du problème du VAR au début de la rencontre».

Le secrétaire général du WAC, Anouar Zine, a également réagi à l’absence du VAR, vendredi, rappelant que son équipe était restée à attendre une décision de l’arbitre jusqu’au lendemain du jour du match, qui ne s’est terminé que le 1er juin, alors qu’il avait commencé le 31 mai. Anouar Zine a pointé du doigt la CAF, responsable du bon fonctionnement du VAR, tout en jetant la balle dans le camp de la FIFA, instance qui a instauré le recours à cette technique.