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Saïd Naciri : «Nous voulons que justice soit faite»

Le président du Wydad de Casablanca a improvisé dimanche un point de presse pour présenter ses observations sur l’arbitrage du juge égyptien Gehad Greisha en finale-aller de la Ligue des champions. Profondément irrité par les décisions arbitrales, Naciri, qui a déjà saisi la CAF par écrit, a exhorté l’instance du football africain à rendre justice aux Rouges et blancs.

Saïd Naciri : «Nous voulons que justice soit faite»
Ph. Seddik

Alors que le Wydad s’est contenté d’un match nul (1-1) en finale-aller de la Ligue des champions, le président du Wydad, Saïd Naciri, s’en est pris à l’arbitrage du juge égyptien Gehad Greisha qu’il a qualifié de mascarade. Face aux journalistes, Naciri a énuméré une panoplie d’erreurs commises par l’égyptien et qui ont influencé selon ses propres dires le résultat final du match. Il a ainsi fustigé la décision de l’arbitre qui a invalidé un but du WAC à la 47e minute et sa décision de ne pas siffler un pénalty en faveur des Rouges. Très remonté, Naciri a appelé la CAF à appliquer le règlement parce que l’arbitrage de Greisha, dit-il, n’honore pas le football africain. «On a assisté vendredi à une mascarade de l’arbitre égyptien Gehad Greisha.
Aucun club sur le continent qui lutte pour remporter le titre n’accepterait de voir ses efforts partir en fumée à cause des erreurs d’un arbitre. On est très déçu de cet arbitrage qui n’honore pas le football africain. On demande à la CAF non pas de nous faire des faveurs, mais d’appliquer le règlement et de nous dire si les décisions de cet arbitre sont justes ou injustes», a-t-il indiqué. Naciri a, en outre, appelé la CAF à annuler un carton jaune adressé au défenseur Achraf Dari. Ce n’est pas tout. Concernant le match retour, Naciri a assuré que son club n’allait pas tomber dans les provocations du club tunisien, tout en soulignant que son équipe allait rester concentrée jusqu’à la dernière minute du match. «On a déjà joué à plusieurs reprises en Tunisie. Notre entraîneur est tunisien. Tout le monde sait le genre de provocation que nous pouvons subir une fois sur place». 

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