«Impact@Work» : La Fondation Citi et Enactus lancent la phase II

La Fondation Citi et Enactus ont lancé, jeudi dernier à Casablanca, la deuxième phase du programme d’entrepreneuriat social «Impact@Work» au Maroc, en Tunisie, en Algérie et, pour la première fois, au Sénégal avec l’ambition d’impacter plus de 4.000 jeunes dans la région. Ce programme a été conçu dans l’optique d’autonomiser les jeunes en les appuyant dans le développement des compétences nécessaires en matière de business, tout en leur permettant de transformer leurs projets en startups à fort impact social, grâce à des programmes de formation, d’encadrement et d’accompagnement.

À cette occasion, le président d’Enactus Morocco, Majid Kaissar El Ghaib, a fait savoir que la création des opportunités de renforcement des capacités et de révélation de leadership entrepreneurial aux jeunes permet la création de la richesse économique et sociale, mettant en avant son ambition d’amplifier l’impact dudit projet en Afrique du Nord.

«La deuxième édition du programme aura pour focus les villes de Fès, Meknès, Rabat et Casablanca avec l’ambition de mobiliser et accompagner 2.000 étudiants, pour le développement d’environ 180 idées de projet» a-t-il ajouté, soulignant que l’employabilité est également au cœur du programme à travers l’accompagnement de 45 entreprises ainsi que la création d’un total de 100 emplois.

De son côté, la présidente de la Fondation Citi Brandee McHale a relevé que ledit programme témoigne des incroyables réalisations qui peuvent résulter de l’exploitation de l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes.

«Il aura permis aux jeunes d’être des leaders dans leurs communautés en les aidant à développer des idées qui répondent aux besoins sociaux et environnementaux locaux», a-t-elle fait savoir, notant sa volonté de vouloir poursuivre le partenariat avec Enactus en vue de réaliser un impact positif sur la vie des jeunes de la région. 

Au Maroc, plus de 1.000 jeunes étudiants universitaires âgés de 18 à 25 ans vivant dans les quartiers urbains ou semi-urbains de la région orientale ont bénéficié de la première édition du programme (Al-Houceïma, Taza, Nador et Oujda) en développant 30 projets d’entrepreneuriat social, dont 11 implémentés dans divers secteurs d’activités, impactant ainsi positivement leurs communautés.