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Les importations marocaines ont légèrement augmenté au 1er trimestre. Elles ont pris 1,5% sur un an, pour atteindre 121,18 milliards de DH. En valeur, ce sont les biens d’équipement, indicateur renseignant sur l’effort d’investissement des entreprises, qui pèsent le plus sur la facture. Avec un peu plus de 31,33 milliards de DH, ils marquent une légère progression de 0,1% par rapport au premier trimestre 2018. Pour rappel, les crédits à l’équipement ont connu, selon Bank Al-Maghrib, une forte décélération sur la même période. Ils n’ont ainsi augmenté que de 2,1%, contre 12,8% un an plus tôt. La hausse la plus importante a été enregistrée par les demi-produits (+7,4%) dont les importations ont totalisé 26,41 milliards. Les produits bruts suivent de loin, avec une croissance de 1,1% pour un total de 6,2 milliards de DH. Les achats en produits alimentaires, eux, ont presque stagné (+0,4%) sur un an à 12,62 milliards de DH). Fait remarquable de ce 1er trimestre, la baisse de 1% de la facture énergétique à 18,22 milliards de DH. Les exportations ont, de leur côté, enregistré une croissance presque 3 fois plus rapide que celle des importations, avec 4,1% à 74,24 milliards de DH. En conséquence, le taux de couverture des importations par les exportations s’améliore à 61,3%, contre 59,7% un an plus tôt. Le déficit commercial ressort à 46,94 milliards de DH, soit une amélioration de 2,4% sur un an.
Timide accélération pour l’automobile
L’automobile continue de mener la danse avec 20,45 milliards de DH, mais n’enregistre qu’une timide hausse de 1,6% sur un an, en raison d’un repli de 1,5% des exportations de voitures. La hausse la plus significative est celle affichée par les phosphates (+20,5% sur un an) qui, avec 11,56 milliards de DH, arrivent derrière l’agriculture.
Cette dernière a vu ses exportations grimper de 3,2% sur un an à 18,94 milliards. L’électronique et l’aéronautique bouclent le trimestre sur une hausse respective de 6,5 et 4,6%, à 2,32 et 3,88 milliards de DH. Pour sa part, le cuir et textile s’approche de la barre symbolique des 10 milliards de DH, en signant une hausse de 1,7% sur un an. L’industrie pharmaceutique, elle, évolue encore sous la barre des 300 millions de DH (+2,9% sur un an).
En revanche, les exportations minières ont régressé de 13,5% à 978 millions de DH, sous l’effet principalement d’une chute de 37,2% des expéditions du minerai de zinc.
